Amsterdam regorge de bistrots, de bars, de snacking chic, de concept de restaurants innovants, de marchés, mais aussi de belles tables et de très bons chefs qui y produisent une cuisine libérée. Il existe beaucoup de restaurants où l’on mange très bien, mais deux particulièrement ont retenu l’attention de F&S en ce début de printemps : tout d’abord la table d’un jeune chef ; le restaurant se nomme Breda, c’est une nouvelle table, discrète mais que les gastronomes ont vite repérée et se partagent l’adresse en off (voir le prochain post sur F&S).
Et puis il y a la table de Joris Bijdendijk au Rijksmuseum, une table qui 7 jours sur 7 ne désemplit pas. Auparavant on allait simplement au Rijksmuseum, maintenant on va au musée mais aussi à la table de Joris.
Après avoir participé à Top chef en France en 2013, le jeune chef (Cuisinator) prend les cuisines de l’hôtel Sofitel à Amsterdam, en un an il attrape une étoile au guide Michelin. Mais début 2015, un entrepreneur important du pays lui confie les clés du restaurant flambant neuf du Rijksmuseum, un lieu à la hauteur du talent du chef.
Les épis de maïs sont grillés, le tartare de boeuf mi-cuit, le maquereau mariné …
Voilà, l’histoire est lancée, depuis le restaurant joue à guichets fermés, sa table est devenue le rendez-vous des beautiful people qui accourent pour découvrir la cuisine du chef formé en France.
Le 19 juin le chef Joris proposera un dîner à 4 mains avec le chef André Chiang de Singapour dans le cadre de la présentation de son livre Octaphylosophie
Tout au long de l’année se succèdent des dîners à quatre mains avec des chefs venus des quatre coins de l’Europe, ainsi sur place la scène culinaire d’Amsterdam trouve un nouveau dynamisme qui inspire toute une génération de cuisiniers.
Le cèleris est grillé entier à la broche avant d’être découpé en salle sur plaque de sel très chaude qui continue à la griller
La semaine dernière, c’est encore un beau repas qui a été servi à toute notre table, avec malice le chef joue une cuisine personnelle qui laisse une belle place à la tradition de son pays sur des bases de cuisine française, justesse des saveurs et finesses des mets étaient au rendez-vous.
Depuis sa cuisine totalement ouverte, la jeune équipe méthodique et concentrée exécute au millimètre les créations du chef, qui malgré le grand nombre de couverts fait un impressionnant sans-faute.
Chacun des plats fait preuve d’un belle technique, les cuissons sont pointues, les saveurs percutantes.
Le ris de veau aux arachides était d’une justesse incroyable entre le grillé, le moelleux et croustillant.
Le pigeon quant à lui continue à cuire sur table dans sa coque de pâte au rythme du sablier
L’ensemble de l’offre est bien rodée, le service est jeune et décontracté, le design du restaurant chic et contemporain, la cuisine s’ouvrant totalement sur les trois salles de restaurant anime l’espace en toute discrétion.
Une table où il se passe des choses !