Lundi soir dernier, la Salle Wagram n’a pas simplement accueilli un dîner caritatif, elle a été le théâtre d’une démonstration de force : celle d’une cuisine qui ne nourrit pas seulement les corps, mais qui transforme les destins. La Grande Tablée, orchestrée par Vincent Brassart, Directeur général de La Tablée des Chefs, a rassemblé 450 convives autour d’une ambition claire : montrer que derrière chaque plat, il peut y avoir un combat. Un combat contre l’insécurité alimentaire, pour l’éducation culinaire comme une capitalisation pour un avenir meilleur !
178 000 €. Ce chiffre, gravé dans les esprits à la fin de la soirée, n’est pas qu’une somme. C’est une arme, une promesse, celle de financer 198 ateliers d’éducation culinaire pour 300 élèves issus de 20 collèges. Parce qu’aujourd’hui, apprendre à cuisiner, c’est s’émanciper. Et hier, ce sont les cheffes qui ont donné le ton. Une brigade féminine, engagée et affûtée !
Nina Métayer, Julia Sedefdjian, Kelly Rangama, Nolwenn Corre, Virginie Dubois-Dhorne, et Marie Wodecki, chacune dans son registre, ont livré des plats comme des manifestes. De la gaufre à la farine de châtaigne et Cecina de León de Nomad Traiteur aux Saint-Jacques au massalé de Kelly Rangama, en passant par la pintade truffée de Nolwenn Corre, chaque bouchée racontait une histoire. Une histoire de savoir-faire, mais surtout de partage !
Des figures engagées pour une cause plus grande
La soirée a été marquée par deux présences de poids : Najat Vallaud-Belkacem, marraine de l’association, et Auriane Mallo Breton, vice-championne olympique 2024 d’épée. Dans leurs discours, elles ont évoqué la puissance symbolique de ce dîner. « Cuisiner, c’est apprendre à se libérer des contraintes », a martelé Vallaud-Belkacem, ajoutant que l’acte de cuisiner, bien plus qu’un geste, est une voie vers l’autonomie. Et lorsque Auriane Mallo Breton, habituée des podiums, salue ces initiatives, on comprend que l’effort pour éduquer dépasse les cuisines.
Une soirée où tout s’aligne
Les 450 convives réunis hier soir n’ont pas seulement applaudi les plats. Ils ont vu, entendu, ressenti une véritable mise en scène de la solidarité. Pour conclure, Pierre de Maere, figure montante de la scène musicale belge, a offert une prestation à la hauteur de l’événement. Sa voix, entre fragilité et puissance, a donné une tonalité finale à ce qui ressemble à une symphonie engagée.
Au fond, La Grande Tablée, c’est une démonstration de force ! Celle qui prouve que la gastronomie peut devenir un levier social, un outil de combat ! Et si les hier soir les assiettes étaient belles, leur impact, lui, sera durable. Parce qu’autour de la table, on ne fait pas que manger. On construit l’avenir.