La parole est aux jeunes chefs, ceux qui feront la cuisine de demain, qui ouvrent des portes, qui bousculent les codes, qui font passer la recette au second plan laissant l’instinct culinaire prendre le dessus et s’exprimer.
J. Pourcel et Sophie Brissaud … F&S
Food & Sens y était donc en ce jour d’ouverture pour vivre l’évènement de l’intérieur, dès les premières heures ça se bousculait sur les 4 étages du bâtiment de la Mutualité. Il faut dire que tout au long de la journée les animations se sont chevauchées et succédées … Scène Sucrée, Scène Salée, Scène Artisans… mais aussi sur la toute nouvelle Scène Liquide qui n’a pas manqué d’attirer pas mal d’amateurs.
Chacun peut y trouver son plaisir et capter le maximum d’information qui l’intéresse, chaque année la diversité du programme s’étoffe, il faut dire que l’engouement pour la cuisine lui aussi s’amplifie. Professionnels et amateurs passionnés sont toujours plus nombreux.
La librairie à l’entrée du bâtiment est au coeur de Omnivore, l’endroit où tout le monde se croise, avant de pénétrer dans les salles où se passent les Masterclass. Les chefs qui seront sur scène et qui ont fait un livre de cuisine s’y arrêtent pour des séances de dédicaces, comme ci-dessous le chef Jean-François Piège.
Dans les étages, plusieurs espaces s’animent au fil de programmations, conférences, démonstrations, dégustations, et rencontres avec les exposants et artisans. David Toutain, Thibaut Sombardier, Julien Dumas, Alan Geaam, sont déjà là, les ateliers s’animent ! … mais aussi l’espace exposants…
Le Canada est à l’honneur durant les trois jours du festival … ça se voit non ?
Dans l’immense amphi, les premières places qui permettent d’être devant sont très prisées, il faut dire que le programme est alléchant, dès le début de la journée, Cyril Lignac, Adeline Grattard, William Ledeuil, … la cuisine d’aujourd’hui dans ce qu’elle a de plus diversifiée sera présente sur la scène durant les trois jours.
Les recettes ne sont finalement qu’un prétexte, l’important c’est plus le message qui est diffusé, l’esprit qui se dégage de l’échange, l’ouverture à la créativité. Chacun des chefs explique sa démarche culinaire personnelle, son cheminement pour faire de quelques ingrédients simples un plat qui va faire vibrer les papilles.
Florent Ladeyn entre en scène, ce sera une fleur de poireau montée, une boule de cèleri cuite dans un thé de cèleri, puis des herbes, beaucoup d’herbes étonnantes, du maïs germé même, de quoi même interpeler et faire passer un message… » la star ce n’est pas le chef, il faut arrêter avec ça … la star c’est le produit ! « dit il….
Sébastien Demorand qui anime la scène salée est très attentif au discours du chef, ainsi les uns après les autres, ils peuvent exprimer leur créativité sans aucune contrainte. Il s’agit plus de transmettre une passion, d’expliquer des techniques que de réaliser des plats.
À demain … pour un programme bien rempli, on attend déjà Giovanni Passerini, Paul Pairet et les Troisgros.