Laurent Fortin le pâtissier français injustement emprisonné en Chine à Shanghai, va pouvoir profiter d’une liberté conditionnelle

 Une bonne nouvelle en ce début d’année, pour le chef pâtissier français Laurent Fortin, bonne nouvelle pour lui-même et bien entendu pour sa famille et tous ceux et celles qui se sont mobilisés pour sa libération.

Le chef pâtissier avait été arrêté après que les boulangeries  » FARINE  » aient subit un contrôle des services administratifs chinois qui avaient révélé que de la farine périmée avait été utilisée.  Le propriétaire Franck Pécol avait aussitôt quitté le pays, et c’est le chef qui avait été emprisonné.

À quelques jours de la visite officielle du Président Macron en Chine, le pâtissier a pu bénéficier d’une procédure d’aménagement de sa détention préventive.

Un pâtissier français, ex-employé à Shanghai de boulangeries françaises accusées d’utiliser des farines périmées et emprisonné depuis neuf mois en Chine, a été placé en liberté conditionnelle aujourd’hui, a appris l’AFP de source diplomatique, peu avant une visite à Pékin du président Emmanuel Macron.

Originaire de l’Eure (ouest de la France), Laurent Fortin était parti en décembre 2016 à Shanghai pour travailler dans un centre de production de la petite chaîne Farine Bakery. Mais son expérience chinoise avait tourné court: Laurent Fortin, alors âgé de 48 ans, avait été interpellé en mars 2017 avec plusieurs autres employés après un contrôle des autorités de régulation locales ayant mis au jour des stocks de farine « périmée », selon la presse d’Etat chinoise.

Le média local Shanghai Daily avait peu après rapporté que Laurent Fortin — qualifié par le journal de « responsable de la production » — et trois de ses collègues chinois étaient inculpés par des procureurs shanghaïens pour usage de produits alimentaires périmés. Incarcéré depuis neuf mois, le pâtissier français a pu sortir de prison aujourd’hui, mais il reste visé par les poursuites judiciaires toujours en cours et ne peut quitter le territoire chinois, a indiqué à l’AFP une source diplomatique à Pékin.

Déclenchée par une vidéo tournée par un ex-employé, l’affaire avait causé un vif émoi parmi les internautes chinois, la chaîne de boulangeries vantant précisément la qualité de ses farines pour justifier des prix de vente élevés. Quatre boulangeries du groupe avaient été fermées suite au contrôle sanitaire. Le patron et fondateur français de Farine Bakery, en revanche, ne se trouvait pas en Chine lors de ces interpellations. La famille de Laurent Fortin avait dénoncé courant août les conditions de détention du pâtissier, assurant par ailleurs que ce dernier risquait « entre un an et quinze ans de détention ».

Elle avait lancé à l’attention du Quai d’Orsay et de l’Elysée une pétition réclamant des efforts diplomatiques pour obtenir sa libération. Le ministère français des Affaires étrangères avait assuré « suivre avec la plus grande attention la situation ». Cette libération intervient peu avant une visite d’Etat du président français Emmanuel Macron en Chine, de lundi à mercredi. Il rencontrera mardi à Pékin son homologue Xi Jinping.

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