Le chef originaire du Finistère est toujours en course, après quatre épisodes, le tournage de l’émission a eu lieu plusieurs semaines durant au mois d’octobre 2018. Bien entendu, il connaît le résultat et sait jusqu’où il a poursuivi l’aventure : » Je ne peux évidemment rien révéler, cela fait partie du contrat » … » Je ne m’étais pas fixé d’objectif. J’ai pris les émissions les unes après les autres, en tentant de donner le maximum. «
Interview de dernière minute pour le magasine Breton Actu.fr –
© T. Bausson – Agence Gosselin.
Dans la brigade de Michel Sarran – Comment l’idée de participer à ce programme lui est-elle venue ? : En fait, c’est l’équipe de casting qui m’a contacté en avril dernier. J’ai passé plusieurs étapes de sélection, par Skype et par téléphone, puis une épreuve de cuisine à Paris « . Une fois sélectionné dans l’aventure, il a intégré la brigade du chef toulousain doublement étoilé, Michel Sarran.
L’épreuve de la dernière chance – Mercredi 27 février, il s’est retrouvé dans l’épreuve de la dernière chance, aux côtés de deux autres participants : sa “betterave en toute simplicité” lui a permis d’obtenir le sésame pour la cinquième émission, in extremis. » Il y a bien sûr du stress, surtout au moment de connaître le verdict des chefs sur votre plat. On espère toujours avoir réussi à plaire et passer pour la semaine suivante. «
Un tremplin pour L’Embrun ? – Cette aventure, il la prend comme une nouvelle expérience. » J’ai côtoyé de grands chefs, elle m’a ouvert l’esprit sur d’autres visions culinaires. Revisiter un cassoulet, par exemple, ne me serait jamais venu à l’idée. Un tiramisu non plus. Nous sortons ainsi des sentiers battus. »
Une cuisine gastronomique – » Ce sera notre première affaire. Nous espérons honorer notre premier service mardi 19 mars, à midi. » – Ils doivent, auparavant, réaliser quelques travaux d’aménagement et de décoration intérieure dans les lieux. L’Embrun proposera une cuisine gastronomique, conçue avec des produits frais de la terre et de la mer, locaux, régionaux et de saison. «Et une carte qui évoluera tous les mois.»
Retour à Brest – Le restaurant comptera une trentaine de couverts » Nous serons cinq à travailler « , conclut le chef Guillaume Pape, qui revient à Brest où il avait passé son bac pro cuisine à l’Ifac. Il était ensuite passé par L’Auberge des Glazicks, à Plomodiern chez Olivier Bellin, où il a rencontré sa compagne. Tous les deux ont ensuite travaillé au restaurant Le 1789, à Montpellier, où il a étrenné son premier poste de chef, puis à La fontaine aux perles, à Rennes, jusqu’en décembre dernier.
48, rue de Lyon à Brest.
Ouverture mardi 19 mars 2019, à midi.
Tél. 02 98 43 08 52.