Les premiers coups de sécateurs ! Et ça commence par les raisins destinés au crémant, ce breuvage qui a de plus en plus la cote. Les producteurs de l’Union de Guyenne et la cave de Rauzan-Grangeneuve sont à pied-d’oeuvre. 

Depuis ce lundi matin dans les vignes des coteaux de Branne, baignées par ce soleil d’août on vu arriver les premiers sécateurs. Toutes les conditions sont réunies : des matinées fraîches et  des journées chaudes. De mémoire de vigneron, c’est la récolte la plus précoce.
Cest donc parti pour ces pionniers de la vendange 2017. Ces premiers raisinsvont permettre d’élaborer ce vin mousseux qui a de plus en plus de succès : le crémant de Bordeaux, méthode traditionelle. 

Premières observations des vendangeurs : probablement moins de raisins que l’an dernier. Rien d’étonnant, le gel a très sévèrement impacté le vignole au printemps, une catastrophe dans certains secteurs impactés parfois à 80, 90%. 

L’avantage entre guillement du secteur, c’est qu’il a été touché à 100 % donc il a pu repousser. Des bourgeons ont pu repartir et donc une deuxième sortie, des grappes de deuxième génération ont pu partir et donc permette de récolter une certaine quantité de raisins. 

Alors pour répondre à cette demande croissante des consommateurs qui plébiscitent ce vin mousseux, des parcelles de merlot dediées au rouge seront cette année récoltées pour réaliser ce crémant si tendance. 

Le marché des crémants est en pleine évolution, il progresse bien même, donc pour garder le potentiel de production et pour assurer les besoins du marché, les producteurs ont choisi d’autres parcelles pour subvenir aux parcelles qui traditionnellement faisait du crémant et qui ont malheureusement été gelées. 

8 millions d’hectolitres ont été commercialisés l’an dernier à Bordeaux, c’est un record ! 
Le bal des vendangeurs ne fait que commencer. La semaine prochaine, le rythme devrait s’accélérer !

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