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Le lévrier italien s’est installé sur le canapé avec l’aisance de l’habitué. De l’autre côté de la table basse, Adrien Cachot l’interpelle. « Voyou, Voyou, Voyou, laisse la place ! » Le gracile animal obtempère, contourne le saucisson et les deux bières pour se lover dans les bras de son maître, contre son tee-shirt Iron Maiden où un squelette dresse un doigt d’honneur brûlant.
La diffusion de « Top Chef » a repris le 10 février et cela fait un an qu’Adrien Cachot est sorti des ténèbres de l’anonymat. En 2020, il a perdu la finale de la onzième saison mais a gagné le cœur des Français, charmés par son air nonchalant, son imperméabilité aux conseils de chefs capés, sa propension à cuisiner des tripes plutôt que du homard. Le petit deux-pièces parisien où on le rencontre est plutôt modeste lui aussi, les courants d’air pénètrent les murs ; les vêtements envahissent le couloir, les livres tapissent le bureau, les jouets du chien colonisent le rangement fixé à la porte.
« Je ne m’attendais pas à cette cote de sympathie », explique Adrien Cachot. La production de l’émission non plus : « Elle pensait que j’allais être détesté, catégorisé parisien. Tout ça parce qu’on m’a demandé de sourire, et que je n’ai pas souri. Parce qu’on m’a dit de dire “vous” à Paul Pairet [chef 3 étoiles] et que je ne l’ai pas fait parce qu’il me tutoyait. » Après la diffusion, la production s’est excusée de l’avoir jugé hautain, ajoute Adrien entre deux gorgées de bière. …/…. pour lire l’article en intégralité cliquez ICI
Ce qu’il faut retenir
Un livre de recette à venir …
On apprend dans l’article que le chef consacre actuellement son temps à écrire livre de cuisine qui comportera des recettes et des histoires : « Je n’ai que 31 ans, ça n’a pas de sens de faire un livre à cet âge. Mais bon, j’ai deux ou trois petites choses à raconter en cuisine. Et puis, ce n’est que de la cuisine, ce n’est pas compliqué. Mais c’est compliqué en même temps. »
Le guide Michelin oui, mais BOF …
Adrien Cachot c’est exprimé sur le guide Michelin : « Si tu ne penses qu’au Michelin, tu te fais énormément polluer. Même si ça me ferait très plaisir d’être étoilé et que ça apporte 30 % de clientèle en plus, ce n’est pas une priorité, je ne travaille pas pour ça. » Pour décrocher trois étoiles ? « Oui, deux ça suffit. » Il sourit.
Bordeaux, une ville loin d’être passionnante
Le chef ne garde pas forcément une belle image de Bordeaux, il est né et à grandit dans sa banlieue proche : « « Bordeaux, c’est beau, mais comment vivre une vie passionnante dans une ville qui ne l’est pas ? ».
Il a toujours eu une forte envie de liberté
Dès son adolescence, règne en lui une forte envie de liberté : « Taguer des trains, des murs et des autoroutes, jouer au foot, jeter des cailloux, faire exploser des pétards. J’ai jamais manqué de rien, à part d’un peu d’argent, mais c’est un détail. »
Faire ce métier, mais jusqu’à une certaine limite
Le chef annonce déjà la couleur, à 50 ans il sortira du jeu … : « Le haut niveau, c’est dur. Et je suis loin d’être bon, donc, ça va être très dur. Mais je ne ferai pas ça toute ma vie. A 50 ans, j’arrête la cuisine. C’est un métier pour lequel il y a une date de péremption, comme les joueurs de foot. »