Ce mercredi 30 janvier 2019 sur le Sirha à Lyon, au terme de 5h35 d’épreuves intenses c’est le Danemark qui a remporté le fameux Bocuse d’Or. Une grande satisfaction pour un pays qui pour la deuxième fois raffle le titre tant convoité pour les grands chefs de cuisine.
Le chef Kenneth TOFT-HANSEN, 8 ans après son coach Rasmus Kofoed, a su convaincre le jury grâce sa cuisson parfaitement maitrisée, son dressage élégant et sa créativité.
Le vainqueur a reçu le trophée légendaire des mains de Jérôme Bocuse, président du Bocuse d’Or, aux côtés de Mathew Peters, président du jury.
LES RESULTATS
OR – DANEMARK
Kenneth TOFT-HANSEN, 37 ans, SVINKLØV BADEHOTEL, FJERRITSLEV
Commis: Christian WELLENDORF KLEINERT
ARGENT – SUEDE
Sebastian GIBRAND, 31 ans, GIBRANDS GASTRONOMI
Commis: Gustav LEONHARDT
BRONZE – NORVEGE
Christian André PETTERSEN, 29 ans, RESTAURANT MONDO, SANDNES
Commis: Håvard André JOSDAL ØSTEBØ
Prix du meilleur commis : Christian WELLENDORF, KLEINERT, Denmark
Prix spécial assiette : France
Prix spécial plateau : Finlande
Prix de la meilleure promotion / Prix du meilleur poster : Maroc
Hier soir ça causait beaucoup dans les coulisses, 3 pays nordiques dans le palmarès, ce résultat a laissé pas mal d’amertume pour les candidats et tout un public, comme par exemple l’Américain qui termine 9 ème et a fait part de son incompréhension.
On pouvait entendre, que les vainqueurs disposent de budgets colossaux pour se préparer durant deux ans, que le concours ne laisse plus aucune place à la fraîcheur, que seule la technique parle et que les coach sont tous des anciens vainqueurs du Bocuse d’Or. 2019 a t’elle été une compétition totalement enfermée dans un système imposé par les Scandinaves ? c’est un peu le ressenti général, en tenant compte tout de même que la Norvège et la Suède ne semblaient pas du tout satisfaites du classement, le 2ème et le 3ème considérant mériter la première place.
Mais remettons-nous en aux chiffres, le jury international composé des plus grands chefs du monde a voté en pleine conscience, et seulement les chiffres comptent, c’est le dur constat d’un concours totalement libre de toute considérations.
Et après ? … et donc la suite du concours devra considérer la suprématie des pays nordiques, donc les pays du sud de l’Europe et des autres pays vont devoir repenser leur organisation pour jouer avec les mêmes règles et partager les mêmes chances. Sans quoi plusieurs nations risquent de se désengager, le niveau de cuisine était très élevé cette année, il est donc important de continuer dans cette voix mais ne faut il pas laisser un peu de place à l’improvisation ?