Béatrice de Vigier s’est arrêtée à Omnivore Paris, comme une poule sur un mur, elle s’est posée côté librairie à l’entrée du bâtiment de la Mutualité – Impossible ensuite de la décrocher, elle a dévoré et picoré la sélection de livres faite par La Librairie Gourmande. Elle n’a pu résister à repartir avec quelques livres dont le très attendu – OMNIVORE FOODBOOK #5 -. Ce livre catalogue l’a encore une fois happée et plongée dans de longues lectures à rêver d’approcher les jeunes chefs…

 L’AUTEUR et son équipe

Luc Dubanchet – directeur de la rédaction & une équipe de contributeurs talentueux.

 « Ce qui m’intéresse avec l’Omnivore FoodBook, c’est de mettre en avant et d’accompagner des histoires et des gens sincères ».

45 ans – Journaliste. Radio, puis presse écrite. Rédacteur en chef du magazine Gault & Millau. En 2003, soucieux depuis toujours de son indépendance, Luc Dubanchet lance en 2003 la revue Omnivore. Son but : aborder de manière journalistique le monde gastronomique, dépoussiérer la critique gastronomique en renouvelant le ton avec un regard acéré et malicieux sur ce monde de goûts et de saveurs en totale mutation.

Ami des chefs. Confesseur des grands chefs reconnus. Infatigable dénicheur de talents, renifleur de tendances. Amadoueur des chefs rebelles, tatoués et « chignonés », vrais, en quête de saveurs neuves voire décalées. Luc Dubanchet cuisine les émotions gustatives et les rencontres improbables. Il dirige la rédaction des mooks comme les scènes d’Omnivore, avec curiosité insatiable, permet de laisser souffler sur les pages du « Omnivore FoodBooK » un vent de créativité.

Il baigne comme un poisson dans ces livres, comme il se promène avec élégance entre les étages de la Maison de la Mutualité qui accueille le festival chaque année, entre les salles qui reçoivent l’Omnivore Tour à Montréal, Moscou, Shanghai, Copenhague. Il salue avec décontraction partenaires, journalistes professionnels, blogueuses curieuses, visiteurs, claque la bise, sourit sur les photos avec le beurre et la crème de la profession, prend le temps de bavarder avec tous ceux qui sont venus partager la grande messe de la nourriture, de la cuisine de la terre et de la mer.

LE SUJET – Le Grand Restaurant –

L’Omnivore prend la cuisine au sérieux.
Il aime manger de tout dans le grands restaurants, dans les bistrots, aux tables des nouveaux artistes de la cuisine. Il apprend tout avec la jeune cuisine du monde, avec les chefs – talents d’aujourd’hui et de demain.

Il suit les multi étoilés ou les jeunes chefs créatifs d’ici et d’ailleurs, chefs reconnus, chefs naissants à la personnalité instinctive faite de passion et de partage.

Il se reconnaît dans ces pages, reflet du dynamisme culinaire contemporain. Il se pose des questions, les mêmes que celles qui bouillonnent dans la tête des artisans producteurs, des paysans, des cuisiniers artistes qui jour après jour sèment, plantent, cultivent ramassent, épluchent, cuisinent ce que l’omnivore va manger, boire, déguster, découvrir, aimer. L’omnivore boit, se régale de viande, de poisson, de fruits et légumes, de pain et de fromages. Il croque et dévore… la vie !

LE LIVRE

Un mook gourmand et curieux de 176 pages, le mook de ceux qui mangent de tout, les omnivores.

Le dernier, le numéro Five, reçu 5 sur 5… Une couverture toute belle, toute verte qui cache des pages tout feu tout flamme, rouges de gourmandise et de plaisir, impatientes d’être dévorées toutes crues. Des pages sur des goûts et des hommes …

Le sommaire

Un édito-  signé Luc Dubanchet.

Une partie magazine – des découvertes, des analyses, des reportages, le portrait du chef mexicain Eduardo Garcia, des interviews. Numéro 5 jette le vinaigre sur le feu et met Michel Troisgros sur le grill.

Il prend la route pour Tanger. Il voyage jusqu’à Montréal ( vedette du Omnivore World Tour Paris de la jeune cuisine, qui s’est tenu du 6 au 8 mars à la Maison de la Mutualité ) parle produits et cuisine québécoise. Cette dernière est, selon l’auteur libre et empreinte d’une magnifique folie. Il découvre la technique du whiskulte, boit du mezcal, saigne le cochon et aime le piment. Essaie des chaussures et des couteaux.

Il fait swinguer le shaker, cuisine, pousse la porte du mythique restauration d’Alain Chapel, accompagne les travaux d’ouverture du nouveau restaurant des Passerini.

Un dossier : sur le thème du grand restaurant, sa définition, son évolution. Avec la petite histoire des grandeurs et décadences de la restauration, l’histoire de la grande restauration défile sous nos yeux, des années 70 à nos jours.

Un guide : Omnivore recense les 300 tables de la Jeune cuisine et remet ses 10 prix récompensant les meilleurs professionnels de 2016.

Le cahier de cuisine de 32 pages suit William Ledeuil (Ze Kitchen Galerie, Paris) et les Frères Folmer (Couvert Couvert, Heverlee) pour une rencontre entre chefs au sommet ! Entre un homme de la seine et des frères du plat pays.

176 pages pour ne rien perdre des actus et des acteurs en vogue qui agitent les casseroles en 2016. 

LES + :

– Une vision acérée, une écriture vive.

– Le foodbook est aussi  un objet culinaire unique, culturel et journalistique.

– Facile à lire, aéré, laisse de la place à l’espace … un luxe !

– Présentation moderne, contenu curieux et savoureux, des chefs brillants et des artisans talentueux, un guide de bonnes adresses à travers la France, des recettes.

L’HOM-NIVORE N’A PAS DIT SON DERNIER MOT ! 

LES –

– Le format encombrant, idéal pour une table de salon ou un bureau, lourd pour un sac !

Omnivore Foodbook 5 – 176 pages / 19, 90€  – Le Contrepoint & Omnivore