Roselyne Bachelot – Une personnalité aux multiples facettes – Ministre haute en couleurs et en beaux mots, femme libre et libérée, elle peut aussi bien jouer sur scène Les Monologues du Vagin que parler pendant des heures d’opéra,  elle n’a peur de rien. On la sait femme politique, militante engagée, femme d’audace et de conviction qui ose dire et faire, pharmacienne, chroniqueuse, éditorialiste, animatrice de radio, présentatrice télé, chroniqueuse, musicienne, mélomane avertie, passionnée d’art lyrique et des beaux arts, grande spécialiste de l’opéra elle peut entonner à capela les grands airs de Verdi, gastronome, épicurienne, auteur. Elle est à l’aise sur les plateaux et oser mettre en place les journalistes, affirme ses idées et savoure ces échanges, affiche son franc-parler avec un sourire éclatant et des yeux pétillants de malice. Elle met sur les plateaux et sur les ondes sa touche qui oscille sans problème entre classique belle éducation et grivoiserie. La femme qui ne cache pas ses émotions et ses idées a osé se produire sur les planches de Bobino pour soutenir le collectif contre le viol. Elle est partout où ses convictions et sa notoriété peuvent aider de nobles causes. Elle n’a peur de personne, femme de caractère au caractère bien trempé, femme d’audace qui ne pleurniche pas mais avance pour « bâtir des projets », combat les technocrates et les disants qui disent beaucoup mais ne savent pas.  Elle manie les mots écrits avec la même aisance que les paroles. L’année dernière bien avant qu’elle devienne ministre de la culture, Roselyne Bachelot a cosigné un livre Les cuisiniers de la République.

A cette époque, redevenir ministre n’était pas dans ses rêves. Elle n’envisageait pas un retour en politique (mais… la femme qui a écrit plusieurs ouvrages, qui anime des émissions de télé et de radio, qui chante, danse et fait du théâtre ne pouvait refuser devenir Ministre de la Culture). Avec d’autres acteurs des sphères politiques, gastronomiques, qui touchent à l’Histoire et aux petites histoires de goûts  et de diners qui peuvent changer le cours de l’Histoire, Roselyne Bachelot a écrit sur un chapitre du livre deux sujets qu’elle maîtrise, la politique (elle a été députée, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, Ministre de la Santé et des Sports, Ministre de l’écologie…) et la gastronomie. Elle connait tous les rouages, secrets de La politique à table . Avec Guillaume Gomez,  Philippe Faure, ambassadeur, ancien ministre, historien et Jean-Robert Pitte, Roselyne Bachelot,  sur ce livre, donne  un cours d’histoire délicieux à feuilleter pour découvrir les cuisiniers de la république française et les meilleures recettes de ces chefs de l’ombre qui  participent au rayonnement de la France. Roselyne Bachelot connait bien les cuisines de la politique, les chuchotements et secrets de casseroles, les diners d’état qui ont fait basculé le cours de l’histoire et les relations internationales

Le livre vient d’être récompensé par le Gourmand world cookbook awards 2020. Edouard Cointreau vient de présenter la liste des ouvrages récompensés, des livres qui doivent suivre   cet impératif : aider et soutenir ceux qui cuisinent avec des mots. Le livre Les Cuisiniers de la République française (Glénat 2019) a reçu un double prix, et… la ministre de la Culture, fraîchement nommée rue de Valois remporte le prix Gastronomie et diplomatie avec Guillaume Gomez, Philippe Faure et Jean-Robert Pitte. Et dans la foulée, l’ouvrage rafle le prix du meilleur livre de cuisine qui se déroule dans les hautes sphères de l’État. La ministre adore la cuisine, l’univers de la gastronomie et des chefs, adore cuisiner, elle avouait sa passion pour la cuisine sur Europe 1: « Je suis bonne cuisinière, j’adore faire le marché, les bons produits. J’adore cuisiner pour les copains et même pour moi. Je n’imagine pas, même toute seule chez moi, de ne pas cuisiner un peu, de ne pas me faire une jolie nappe. Je m’installe dans ma salle à manger, jamais dans ma cuisine ! »