Soliday, Solidale, Solidaire, Noël voilà des mots qui sont faits pour s’entendre, rimer en toute harmonie. La solidarité, une belle action, qui devrait se faire naturellement,  à partager, pour partager, pour donner l’espoir, pour encourager, pour aider.

Depuis quelques jours, le traditionnel mythique panettone Chiostro di Saronno a mis son plus bel habit de noel pour aider l‘association ANDES, réseau national d’épiceries solidaires (association déclarée d’intérêt général dont les actions en faveur des publics en situation de précarité sont reconnues et financées par l’ETAT). Tout simplement, un gâteau acheté chez Lafayette Gourmet Paris ou dans une des épiceries fines italiennes, c’est quelques euros reversés à ANDES dans le but de financer des projets concrets comme  Achat de véhicules afin d’assurer la récolte de denrées alimentaires, Mise en place d’ateliers culinaires,  Installation d’espaces « bar à jus », visant à amener du lien social dans les épiceries et promouvoir de bonnes pratiques alimentaires.

Comment ne pas vouloir goûter et partager ces quelques grammes de bonheur à partager, cette douce brioche qui fleure bon le beurre et les fruits confits, qui trône sur toutes les tables italiennes à Noël et conserve sa place de choix bien avant et bien après les festivités. 

Le panettone tout le monde connait cette brioche typique de Noël, purement lombarde car née à Milan, dont la notoriété a dépassé les frontières de l’Italie. Une recette simple, que vous pouvez réaliser chez vous sans souci mais sans hâte aussi car la pâte doit … lever et la pousse est longue! Il suffit de mélanger du beurre, beaucoup de beurre, de la farine de blé, des raisins secs, des fruits confits, du sucre, de belles écorces d’oranges confites, des jaunes d’oeuf, du lait et du levain magique. C’est ainsi avec ce mélange de simples ingrédients que le premier panetons est né. Lisez plutôt, nous sommes en plein Quattrocento, il était une fois à la cour de Milan un pâtissier maladroit qui avait remplacé, pour servir au festin de Noël, son dessert raté par un simple « pan di toni » , un simple pain préparé par un simple commis prénommé Toni. Les convives adorèrent ce pain sucré qui s’était enrichi de levure. Miracle de Noël, le gâteau leva merveilleusement et commença le chemin vers la gloire… À côté de cette jolie légende où tout finit bien, Il existe une ribambelle d’histoires qui depuis le Moyen-Âge content les traditions de Noël qui enrichissent le banal pain pour en faire un pain de fête. depuis de pâtissiers en boulangers, le panettone a trouvé sa forme et sa recette et sa place sur les tables du petit déjeuner au dîner et désormais prend le goût de la solidarité.