Il a mis une ambiance folle sur la dernière saison de Top Chef, il a brillé par son talent, son charisme, son sourire et sa cuisine, il a quitté la compétition début mai après un parcours impressionnant mais parfois brouillon. Il a vécu la compétition comme un jeu, comme une expérience avec des rencontres extraordinaires. Il peaufine l’ouverture de son premier restaurant. Il a enfin dévoilé l’adresse. MoSuke ouvrira à la rentrée, à Paris, rive gauche, dans le quatorzième, 11 rue Raymond Losserand. Il proposera une cuisine gastronomique à son image, raffinée et élégante et à double influence : une cuisine africaine sublimée par des inspirations japonaises et françaises. Avec un souci d’exigence, de perfection, de créativité, de rigueur.
Le chef a un beau parcours, dans les cuisines de palaces parisiens, auprès du chef Hans Zahner au Royal Monceau, Thierry Marx au Mandarin Oriental. De ces expériences, il garde la rigueur de palace, la passion du produit pur, mais aussi la découverte des produits japonais, propices aux mélanges. MoSuke est ainsi la communion de la culture africaine, japonaise et française, donnant naissance à une cuisine raffinée et inédite. MoSuke, comme « Mo » en référence à Mory et « Suke » en hommage à Yasuke premier et unique samouraï africain du Japon.
Le héron, animal totem de Mory, est l’incarnation même de cette union et symbolise le restaurant. En effet, lors de ses migrations saisonnières, l’oiseau vole entre les différents continents et se nourrit de ce qu’il y trouve. Le chef est inspiré par les voyages, par les cultures du monde, les cuisines du monde, et ses menus seront le reflet des migrations et des mélanges, des inspirations d’ici & d’ailleurs, le menu Migration proposera notamment un stick Rice au gombo et caviar, une sole cuite en feuille de bananier ou encore un bœuf sauce mafé au tamarin. Le menu Vol de nuit quant à lui mettra à l’honneur le poulet yassa, le turbot et banane plantain ou encore les gambas au miso.
« On déclinera selon le marché et les saisons, je vais travailler sur des axes forts : produit – assaisonnement – technique. Ça pourra donner une sole de pêche bretonne, de petit bateau, assaisonnée avec un assortiment d’épices japonais de piment, yuzu, sésame puis cuite en feuilles de bananier, technique répandue en Afrique de l’Ouest et centrale. »
Côté déco, la salle sera réveillée par des touches de motif wax et d’indigo faisant écho aux cultures africaines et japonaises... MoSuke, l’envol de Mory, est assuré.
MoSuke – Ouverture en septembre – 11 rue Raymond Losserand, 75014 PARIS – mosuke-restaurant.com