LES TEMPS FORTS – La gastronomie est marseillaise en ces jours chauds, elle a attrapé l’accent, aime la sieste, le chant des cigales et les pointus qui voguent entre port et calanques. Elle nous interpelle, confirme que nous sommes Acteurs de notre assiette – expo des portraits des 18 défenseurs de l’alimentation durable jusqu’au 25 juillet sur les grilles du Palais de la Bourse – et défend au quotidien l’alimentation responsable, privilégiant les circuits couts, le savoir-faire local, les traditions. Elle ouvre des Fenêtres sur l’art – jusqu’au 8 septembre – en investissant des vitrines vides, mettant en scène, accrochant des oeuvres ailleurs qu’aux cimaises de musées ou galeries. Elle s’installe – jusqu’au 7 juillet – au Môle Passédat au Mucem, envahit tous les espaces, les salles d’expo et les cuisines, parle pêche responsable, agriculture raisonnée, transmission. Des cours de cuisine font découvrir aux enfants, en s’amusant, l’art de la cuisine méditerranéenne et l’art de la pâtisserie.
Le Centre de La Vieille Charité et le Mucem ouvrent leurs portes au Festival Œnovidéo 14 au 16 juin – avec films et photographies du monde entier sur le thème de la vigne et du vin, des arts de la Gastronomie, des civilisations méditerranéennes. Un voyage initiatique, culturel qui se clôturera par les Grands Prix internationaux de la photographie sur la vigne et le vin 2019. Pour les amateurs d’antiquité et les curieux du passé romain de Marseille la belle, Massilia, le Musée des Docks Romains présente les vestiges d’entrepôts romains – du 14 juin au 21 septembre – avec une exposition de Samuel Rousseau. Si vous aimez les fromages fermiers, courrez le 15 juin à la Friche.
500 fromages et leurs producteurs seront mis sous cloche de verre géante. Le plus grand plateau de fromages fermiers ! Tout l’été ces divins fromages seront proposés à la carte des Grandes Tables de la Friche.C’est aussi sur une friche industrielle, celle du Talus, que seront joués les trois représentations – du 14 au 16 juin – du Grand Banquet Provençal sous les platanes, qui mettront en scène des ateliers de jardinage et de cuisine, des spectacles vivants et des festins dignes des films pagnolesques. Expo majeure, ART-O-RAMA, du 30 août au 15 septembre, salon international d’art contemporain. des expos, des galeries, des éditeurs et un restaurant dont le chef – étoilé – composera des créations culinaires en lien avec les oeuvres présentées…
En tout lieu, à toutes heures, chaque jour un programme éclectique offre des découvertes et des rencontres hors des sentiers balisés de la cuisine. La fête sera extrême le week-end d’ouverture, les 28, 29 et 30 juin, une halle immense sous le ciel sur le Vieux-Port pour le plus grand rassemblement, le plus grand cours de cuisine étoilé, sur le Vieux Port le vendredi 28 à 18 heures, au piano Lionel Levy, 1000 participants, des chefs et des cuisiniers, pour élaborer une recette signature du chef et inscrire un record au Guinness. Le 30, pique-nique en musique et en voix, Cours Mirabeau à Aix-en-Provence, un concert géant de places en places, paniers gourmands à dévorer sous les grands airs d’opéras de Puccini. En juillet le temps ne arrête pas, la fête continue avec les diners insolites, intimistes dans des lieux curieux et originaux, intensément décalés, fous et abracabrantesques choisis pour des intermèdes gastronomiques furieusement créatifs, inattendus, surprenants. Après l’été de somptueux événements, des surprises délicieuses vont nous emmener gentiment et sûrement, follement et délicieusement jusqu’au bout de l’année.
LE PARRAIN – Marseille l’épicurienne est au plus près des chefs, des grands célèbres et des jeunes décidés à devenir connus et reconnus et les entraine dans sa grande fête des saveurs. Le plus grand des chefs marseillais, le trois étoiles dont la table « Au Petit Nice » sur la corniche Gérald Passédat est le parrain de cette grande fête qui agite les cuisines et les musées jusqu’à la fin de l’année , de Marseille au villes et villages de la métropole, ces places où le soleil est toujours au rendez-vous et parle avec les mots de Pagnol, de bastides en châteaux, de places en placettes, de marchés en potagers, le terroir du sud chante s’exprime, vit, se met en scène, se partage et s’adopte. Gérald Passédat, marseillais de sang et de coeur aime à voir que le territoire culinaire accueille de plus en plus de talents, qu’un vent nouveau souffle sur La Canebière et sur la garrigue, la Méditerranée et l’ arrière pays sont des sources inépuisables, des marchés naturels certes à protéger. La nature en bleu et en vert raconte sous le soleil doré l’histoire d’une terre, d’un peuple d’une culture métissés, elle est scène éclatante de la gastronomie.
Vive la Gastronomie en Provence !