Il est des endroits magiques où le temps semble suspendu. Il est des gens magiciens car ils ne sont que bonté, talent et gentillesse infinie. Il est des paysages qui s’accrochent au coeur et aux yeux pour la vie. Il est des moments de grâce, de partage et de rencontre qui marquent un séjour et font des souvenirs qui embelliront les jours de grisaille. Il est des parenthèses…
Pour goûter à cette parenthèse, à La Parenthèse de Marrakech, il faut quitter Marrakech, la Perle du sud, prendre la route du bled, avaler une poignée de kilomètres et toucher les portes du Désert Agafay. Premier bonheur, l’arrivée au village de Tameslouht, où la tradition s’expose, nous sommes dans un village de potiers, les fours à poterie fument jour et nuit et des volutes s’échappent jusqu’au ciel. L’art court de murs en murs. Street art les murs des maisons sont peints par des artistes de rue qui avec humour posent la trace d’un Maroc authentique ou d’un Maroc futuriste, furieusement branché.
Les ânes aux oreilles fatiguées et les voitures aux chauffeurs intrépides, les bus bondés et les carrioles surchargées se croisent sans se gêner, les enfants jouent au ballon, les villageois se pressent vers le souk et les échoppes dans une danse qui autorise à bousculer et pousser fraternellement. Ne pas craindre la chaleur et les nuages de poussière. Un chemin de terre qui tourne le dos au village, une piste aux ornières et nids de poule font valser la voiture, la poussière couleur soleil vole sur quelques kilomètres, des petits points gris, ocres se devinent ça et là, des maisons. Des points verts jetés ça et là, des oasis. Un berger au burnous dont la couleur se confond avec le pause, de frêles chèvres et des moutons paisibles broutent l’herbe rare et au bout se dressent des murs ocre. Une maison qui parle du temps qui passe, du temps arrêté, du calme.
Deux portes lourdes, très lourdes, cloutées, s’entrebâillent et s’ouvrent sur une maison vivante celle d’une famille, Lionel, Valérie et leurs enfants, tombée en amour du Maroc qui il ya quelques années a décidé de changer de vie, de changer de rythme et d’horizon, de tout larguer pour se réinventer ici et bâtir un havre de paix. Il n’y avait que de la terre, les baroudeurs ont fait appel à des mains vertes des mains de fées du jardin et du potager pour semer et faire pousser, voir le vert répondre au bleu du ciel et de l’eau de la piscine. Des clair-obscurs ombre et soleil se mêlent, et ce bleu du ciel toujours là, le bleu Saint-Laurent qui inonde les âmes et les rêves.
Une sobre bâtisse ocre, aux lignes pures et nettes. Une maison d’hôtes comme une maison de famille, une maison de vacances où l’on se retrouve, où l’on se ressource. Aucun obstacle n’a arrêté ces aventuriers des temps modernes, ni le manque d’électricité, ni la rareté de l’eau, ni l’environnement rude et égoïste. Ils ont joué de la terre de pisé, de la chaux, du bois d’eucalyptus, d’objets traditionnel du Maroc et d’Afrique pour faire de La Parenthèse de Marrakech une pause incontournable.
Chaque détail est le reflet de l’âme des propriétaires, de leurs parcours, de leur philosophie de vie, de leurs sens aigu du partage et de l’hospitalité, de leur bonheur de recevoir chez eux et de partager des émotions, des histoires, des moments de vie, comme avaler doucement un thé brûlant, regarder les gestes sublimes des femmes en cuisine, s’alanguir sur un transat, conter, raconter, écouter.
Il y a un jardin, une piscine, une terrasse où déjeuner sous la toile ou diner sous les étoiles, paresser, s’alanguir.
Un restaurant à l’abri du soleil brûlant et du froid qui peut piquer quand la nuit est tombée sur le riad, les soirs d’hiver, Ô Resto – Des baies vitrées avec vue sur la piscine, un bar qui court tout le long de la pièce, une cheminée, des tables et des canapés, un décor simple et chaleureux. Un coin du domaine où se retrouver pour conserver, se conter ses excursions et ses rencontres, goûter cocktails et tapas, croquer dans une tranche de pastèque, déguster un verre de vin blanc, découvrir une cuisine délicate.
6 chambres, pensées, réfléchies avec sensibilité et goût du bien-être, bien vivre pour offrir repos et sérénité, pour trainer et rêver, boutiques, farnienter. 6 chambres ouvrant sur le vaste et lumineux patio arboré, raffinement absolu.
Cactus – Hautes meurtrières et larges fenêtres comme une vitrine sur une jardinière de cactées.
Douiria – Une » Petite maison de village » se dessine au pied d’un abricotier… A l’entrée, une vieille porte en bois débouche sur un sas à ciel ouvert, puis une porte peinte s’ouvre sur un séjour aux murs rouges et chocolats…
Deux chambres, « La Chambre Vanille » aux couleurs douces et crémeuses avec vue sur le jardin… « La Chambre Ebène » , plus intimiste murs gris poudrés, baignoire gargantuesque maçonnée…
Ivoire – en majesté, un lit couronné par une large moustiquaire et deux fauteuilsautour d’une petite table traditionnelle chinée dans un souk de l’Atlas… et entre ces deux espaces, une salle de bain s’érige, dessinée comme une caverne !
Kaolin – Un tapis de béton rouge lissé, un large lit habillé de coton blanc, un petit salon en rotin aux couleurs chocolat, une salle de bain aux allures de Hammam dissimulée derrière un voile de lin…
Love – Face à la piscine, une petite terrasse privée s’est nichée face à deux grandes colonnes en bois de Palmier bordant le lit.
Logé au bout du patio, un salon bicolore en terre de pisé passé à la chaux.
Valérie et Lionel ont installé un tourisme responsable. Bienvenue chez vous pour une tendre parenthèse dans une maison qui a une âme et un coeur, une maison discrète , une ferme, où l’on reste connecté avec la terre, la vie , au coeur d’un réseau de vrais gens, d’amis et non uniquement de followers inconnus.
Promenade dans l’enfilade des pièces et des chambres, la maison révèle ses secrets et ses émotions entre couloirs et passages, cours et salons, coins et recoins. Ombre et lumière. Plus de photos pour le plaisir des yeux…
LA PARENTHESE DE MARRAKECH – LIEU DIT EL HIMANIA – 42312 TAMESLOUHT (Maroc)