Echappées belles à Cassis – Roches Blanches et canailles – La mer, le vin et le rêve

 CASSIS – Halte raffinée et gastronomique aux Roches Blanches`

 

D’abord il y a Cassis, son Cap Canaille et son château séculaire, son marché paysan, ses Cassidaines bronzées et ses plages de galets, ses Calanques et son port. A quelques minutes de Marseille la belle qui s’étend de l’autre côté des roches. Venir par la route des calanques, 20 kilomètres de spectacle époustouflant, de voyage sur route sinueuse, volontairement on pourrait croire, pour offrir un nouveau spectacle à chaque virage, de vignes éternelles, de campagne aux 50 nuances de vert, de roches qui se jettent dans la mer transparente si bleue, de pins qui dansent, de fougères légères, de bateaux qui glissent, de criques paradisiaques, de faucons qui planent dans le ciel surveillant de leur oeil acéré les cabanons, confettis protégés qui animent les vallons. Arriver à Cassis. S’ébahir, tout simplement. Peu d’esbroufe ici. Sur le port plus de pointus que de yachts, des boutiques à l’accent marseillais non parisien, des marques d’ici pour vivre sous le soleil, pour un shopping 100% du sud.

 

  

 

 

   

Accoster en son port de pêche, à pied, en bateau, en vélo entre Calanques et Cap Canaille majestueux , laisser l’émotion s’installer, fermer les yeux, se remplir de ce charme indescriptible. Le port n’est pas plus grand qu’un mouchoir de poche, mais il est connu depuis la nuit des temps, il est occupé par des hommes depuis la préhistoire, a vu passer des marchands phocéens, des empereurs romains, un roi, le roi René, des évêques et un petit général qui deviendra empereur, Napoléon 1er, un félibre, poète provençal, le grand Frédéric Mistral qui a écrit « Qu’a vist Paris e nous Cassis a ren vist » (Qui a vu Paris et non Cassis, n’a rien vu).

Des écrivains ont parcouru les chemins et de leur plume ont chanté Cassis, comme Virginia Woolf. De nombreux peintres ont posé leur chevalet pour capter la lumière de Cassis, Bazille, Derain, Picabia, Signac… Tous passionnés de nature, de mer et de lumière, ont sublimé les paysages, ces vagues qui bercent, la mer qui entraine dans des voyages, des ailleurs enchantés.

 

 

Depuis ces temps anciens, Cassis a attrapé des couleurs, celles du corail, celle des carrières de pierre, celles des terrasses rouge écarlate avec un petit air de Sénéquier tropézien de chez Monsieur Brun – rien d’étonnant quand on sait que BB rêvait d’acquérir le château mais l’archevêché de Marseille propriétaire des lieux veillait et a refusé de vendre ne voulant voir la vile calanque se transformer en Saint-Tropez – bleue des restaurants de poisson, blanche des coques des bateaux de promenades. Vous rêvez d’ombre ? Glissez-vous dans les ruelles qui serpentent, qui grimpent de place en placette, d’église en clocher, de mairie en musée, de fontaines en terrasses, de l’Oratoire de la Vierge à l’Oratoire de Saint Vincent, de restaurants à la mode à maisons bourgeoises qui derrière leurs volets fermés cachent et protègent l’âme cassidainne. 

Si vous partez vers l’est où le soleil se lève vous serez sous la protection du Cap Canaille, il faut grimper pour le gagner,  près de 400 mètres pour la plus haute falaise maritime d’Europe.

 

 

Si vous partez à l’ouest ce sont les Calanques sui vous attendent. Marcher un peu pour attendre d’abord une presqu’ile avec vue sur la mer. Au bord de l’eau un hôtel 5 étoiles récemment rénovée chic à la mode marseillaise, c’est à dire où on peut poser ses bagages comme chez soi et revenir souvent. Les Roches Blanches. Un gastro, un bistrot, une terrasse pour lézarder, siroter, picorer avec le coucher de soleil qui descend sur la mer, jette des éclats rouge orangé sur les eaux cristallines avant de plonger la ville dans l’heure bleue.

Se remplir de cette naturalité, de cette communion avec les éléments, la mer et les pins, les cigales qui n’ont qu’un jour pour chanter ne vous déplaise, la nature époustouflante, les navettes qui emmènent les touristes jusqu’aux calanques… Écoutez l’histoire de cette belle maison.

1887 – il était une fois une maison de maître avec vue improbable et imprenable sur la mer et le ciel, entre le Cap Canaille, le géant qui semble la surveiller, la protéger et le village dans lequel se plaisent les fauvistes et son port. 1920 – la maison est transformé en hôtel qui se voit gratifier de la déco à la mode, celle des années folles, de l’Art Déco : fer forgé, colonnes, balcons à encorbellement, majestueuse rampe d’escalier aux motifs d’écailles logotypée RB. Des personnalités descendent à l’hôtel comme Winston Churchill, Maurice Béjart… De remaniements en transformations, l’hôtel reste L’hôtel de Cassis. S’endort. Les pieds dans l’eau. Il faut réveiller la maison assoupie. Les nouveaux propriétaires ont confié la dernière rénovation à l’architecte parisienne Monika Kappel  qui a mixé les styles années folles et d’art déco dans un esprit Riviera cher à Agatha Christie et Gasby le magnifique dont on peut imaginer la silhouette élégante fluide et so chic se glisser entre jardin et restanques, cactus et pins maritimes, fixant les yeux dans les yeux la mer qui danse le long de la côte. Décor follement inspiré de l’art déco qui a su jouer avec le luxe naturel de la nature environnante pour créer l’hôtel reflet de l’art de vivre à la française. Le jardin est odorant et verdoyant, il abrite  du soleil et des regards et plonge dans cette douce attitude entre langueur et rêverie. Un escalier discret taillé à même la roche descend jusqu’à la mer mais si vous n’êtes pas eau salée et embruns, plongez dans les piscines, une étonnante piscine en forme d’escargot, une piscine à débordement en suspension.

 

Hôtel haut de gamme, subtilement luxueux mais pas bling-bling, des chambres suites disséminées partout, des terrasses et des toits-terrasses pour être au plus près du soleil et de la lumière qui sont les maîtres du mythique hôtel. Partout vue sur la mer, vue en bleu.  36 chambres et suites, un spa avec cabines de soins, hammam et sauna, 2 piscines à débordement. Trois restaurants, trois identités autour d’une cuisine résolument méditerranéenne. Sous l’inspiration et le savoir-faire du chef Florian Cano.

 

Les Belles Canailles cuisine gourmande méditerranéenne du marché, fraiche et vive, du goût et des saveurs sublimés par la simplicité – Louage bar Les Petites Canailles  tapas maritimes, terrestres végétariennes, mezze. Loup Bar c’est frais et vif.  Les verres tintent, le soleil rougeoie à l’horizon, le bateaux glissent…  vous êtes au paradis, aux Terres Blanches à Cassis, non vous ne rêvez ps le spectacle a commencé vous êtes un des acteurs  vous n’êtes pas au bout du monde, vous êtes à Cassis loin de la foule estivale. Vous avez embarqué pour une croisière immobile avec escales entre rochers et falaise.

 

 

LES BELLES CANAILLES – Table raffinée – Cuisine de la mer sublimée. Carte résolument méditerranéenne. Produits locaux et de saison. Circuits courts et producteurs locaux. Carte pensée comme une ode à l’été, la mer, la fraîcheur où les produits rigoureusement sélectionnés se retrouvent à votre table le temps d’une parenthèse avec vue sur les Calanques.

 

 

LES PETITES CANAILLES – Carte influencée par les cuisines du bassin méditerranéen. Le soir, sélection de plats à partager, du sunset à vos fins de soirées.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

LE LOUP BAR – A flanc d’eau, une expérience privilégiée. Raw bar, quelques places au comptoir pour voir le chef réaliser les plats al fresco.

Convivialité au centre de la table, dans un pur esprit méditerranéen, en laissant se succéder les assiettes afin que chacun puisse découvrir l’éventail des saveurs  proposées.

 

 

 

Les + : les concerts live de jazz américain des années 30 et de musique française – La table des amoureux, une table pour deux,  de la musique, la mer, des bougies et  la nature rien que pour les amoureux.

 

        

roches-blanches-cassis.com

 

On ne peut parler de Cassis sans parler des vins, ds vignes des 12 domaines de l’appellation AOC CassisIl faut reconnaître aux viticulteurs Cassidains beaucoup de force de caractère et admirer leur engagement. Il faut du courage pour résister à l’appel des promoteurs immobiliers. De la passion, pour chaque jour veiller à la qualité de son vin, respecter les traditions et s’ouvrir aux nouvelles techniques. Pour lier passé et avenir…  sur un vignoble qui  figure parmi les toutes premières appellations d’origine contrôlée en 1936 (avec Sauternes et Chateauneuf-du-Pape). Il est planté, le fait est remarquable, exclusivement sur la commune de Cassis, à l’abri du Cap Canaille. Si les vins de Cassis se découvrent avec plaisir autour d’une table, en famille ou entre amis, les vrais connaisseurs ne manqueront pas une promenade sur les terres magnifiques du vignoble Cassidain, à la rencontre des 12 viticulteurs… Car la campagne est agréable, et les vignerons savent initier les amateurs à l’art de la dégustation.

 

 

Publication connexe