Le moins nerveux semble être le chef qui entouré de ses équipes prépare en secret depuis quelques semaines carte et menu du restaurant. A l’aise dans ses baskets, il souhaite reconnecter le lieu à son histoire, à l’histoire d’une avenue et d’un hôtel.
Poussons la porte du Plaza – L’esprit haute couture qui règne sur toute l’avenue, se glisse dans la décoration du palace, dans l’art de recevoir, dans l’art de cuisiner et d’offrir à une clientèle difficile à surprendre une gastronomie avec des nouveaux codes, dans un nouvel environnement. Au cœur du triangle d’or un nouveau monde gastronomique s’ouvre à nous. Jean Imbert a souhaité renouer avec le faste de l’art culinaire français, inspiré du répertoire classique – et de ces recettes qui ont fait les grandes heures de la gastronomie à travers le monde.
« Je veux ancrer ce lieu mythique au cœur de son histoire, au cœur de sa ville, au cœur de son identité » explique Jean Imbert. « J’aimerais qu’en franchissant la porte du restaurant, nos convives soient instantanément projetés dans un univers hors-du-temps, comme j’aurais rêvé m’installer, à une autre époque, à la table d’un Auguste Escoffier, d’un François Vatel ou d’un Antonin Carême. »
Ainsi cartes et menus déroulent les classiques de la haute gastronomie française, chaque plat est une référence à une recette iconique du patrimoine gastronomique. Belle idée en cette année 2022, année de la gastronomie française. Jean Imbert et ses équipiers ont plongé dans de nombreux ouvrages d’époque, « Le livre de cuisine» de Jules Gouffé, «L’art de la cuisine française» d’Antonin Carême», le «Guide Culinaire » d’Auguste Escoffier ou encore les « Menus de Légende »… Il a cherché dans les menus historiques du restaurant les intitulés de ces plats d’histoire, les a remis à la carte du Restaurant jean Imbert au Plaza Athénée sans changer un mot. Et ainsi le service va se faire, se raconter comme un joli conte gourmand commençant par « Il était une fois… » un chef qui avec son audace et sa créativité, sa vision de la gastronomie installe sa cuisine qui relie le passé et demain avec talent, inventivité et respect de la tradition, de la cuisine classique qui a fait et fait encore les glorieuses heures des grands restaurants et des grands chefs. « Avec beaucoup d’humilité, j’avais ce désir, ancré en moi depuis l’enfance, de rendre hommage à cette cuisine classique française, à la fois opulente et fascinante, qui traverse les modes et les siècles tout en restant profondément moderne. », précise le Chef.
Au menu, une chorégraphie, un ballet joyeux et élégant est donné par des maîtres d’hôtels, coordonnée par Denis Courtiade, Directeur du Restaurant. Ils servent la « Langouste en Bellevue », accompagnée d’une macédoine de légumes, qui arrive majestueusement en salle tout en arborant, sur son dos, une cascade de médaillons traités en gelée; ou le potage « façon Dubarry », marié à de petits coquillages de Bretagne en civet. « Veau Orloff », au bouillon en « Demi Deuil », au « Canard à la Bigarade » (un hommage à la version originelle du canard à l’orange, recouvert d’agrumes avant d’être rôti). Le « Vol- au-Vent » a sa place aussi, il arrive accompagné de trois sauces gourmandes, servies en salle, qui viennent traverser le feuilletage au Sarrasin et napper les nombreuses garnitures. Le « Turbot Soufflé », ne pouvait pas rater le défilé, il avance cuit entier après avoir été désarêté et soufflé au cresson en son cœur puis découpé en salle.
Fin du diner, dernière scène d’une pièce magistrale en plusieurs actes et plusieurs arts. Le service des desserts – Au son de la cloche du Directeur du restaurant, les lumières se tamisent, une vitre s’entrouvre et découvre un atelier dans lequel les pâtissiers peaufinent, en temps réel, les créations du jour. Moment délicat et difficile, l’instant du choix dans une sélection de recettes sucrées traditionnelles qui ont fait la gloire de la pâtisserie française : « L’ambassadeur », décoré minute à la main avec des pétales de roses, le « Fontainebleau » au lait d’Île-de-France, la « Crêpe Soufflée à la mandarine », flambée en salle au Napoléon, ou encore les « Puits d’amour », marqués au fer rouge à l’ultime moment.
« Le restaurant Jean Imbert au Plaza Athénée est l’incarnation même de ce que la direction a toujours voulu insuffler dans la stratégie de l’hôtel. « Il était une fois … le Palace de demain ». Le concept du restaurant rend hommage aux traditions et à ce lieu chargé d’histoires. Jean Imbert vient y apporter une nouvelle énergie, plus festive. » s’enthousiasme François Delahaye, Directeur des Opérations de la Dorchester Collection.
Jean Imbert est épaulé par Denis Courtiade et son équipe de salle, une brigade de cuisine dirigée par Jocelyn Herland et Mathieu Emeraud et la pâtisserie est orchestrée par Angelo Musa et Elisabeth Hot, le Maitres Sommelier et… des producteurs et artisans français « C’est une grande fierté d’être entouré d’une équipe si riche de talents et d’expériences, leur accueil et leur confiance depuis mon arrivée au Plaza Athénée m’ont beaucoup touché »
Jean Imbert au Plaza Athénée – 25, Avenue Montaigne (Paris 8ème).
Du mardi au samedi soir de 19h15 à 22h15 et uniquement le samedi pour le déjeuner de 12h30 à 14h15
Réservation par email : jipa.hpa@dorchestercollection.com ou par téléphone : +33 (0)1 53 67 65 00