De nouvelles règlementations pourraient être imposées dès 2019, même si il semble que la ville ne va pas arrêter définitivement toutes les boulangeries, les fabricants de pizzas qui cuisent au bois, ils pourraient en tout cas limité leur développement.
L’interdiction des poêles et des fours à bois est envisagée car ils libèrent dans l’air de fines particules polluantes qui contribuent à des problèmes de santé publique, les effets de la combustion du bois sont plus visibles dans les régions densément peuplées, comme Montréal, où les résidents respirent ces particules.
Une interdiction de brûler du bois dans les maisons est entrée en vigueur ce mois-ci, à l’exception des systèmes de chauffage plus modernes qui émettent des quantités relativement faibles de particules. Une interdiction similaire est aussi envisagée à Vancouver où l’Environmental Protection Agency des États-Unis a interdit la vente de la plupart des systèmes de chauffage au bois.
En ce qui concerne la combustion du charbon de bois, ils semblerait que le problème concerne davantage les odeurs de cuisson que la pollution par particules.
Les autorités de la ville de Montréal pour l’environnement, ont déclaré qu’il n’y aurait pas d’interdiction soudaine et que si cela se produisait, il y aurait une période de transition. Il est aussi possible de laisser les artisans actuels continuer à exploiter mais d’interdire les nouveaux venus.
Une interdiction de brûler du charbon de bois et du bois est sur le point d’être adoptée par l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville en raison de plaintes concernant les odeurs et la fumée.
Un grand nombre de restaurants et de boulangeries de la ville brûlent du bois ou du charbon de bois pour leurs cuisines ou leurs ateliers par exemple, plusieurs boutiques de bagels ont dû faire face à des plaintes de voisins. Plusieurs commerçants envisagent de passer à l’utilisation du gaz, ce qui permettrait de limiter la pollution. Autre solution prendre des mesures pour filtrer les fumées réduisant ainsi les émissions de mauvaises odeurs et de particules.
Si une interdiction devait être imposée, les restaurants opteraient probablement pour des grils, des fours ou des poêles à gaz.