« Nous sommes fiers de lancer ce premier guide MICHELIN consacré à Bangkok, qui souligne la richesse gastronomique de cette ville », commente Michael ELLIS, directeur international des guides MICHELIN. « Nos inspecteurs ont été enchantés de découvrir une scène culinaire incroyablement animée, une myriade de nouveaux restaurants, une variété étonnante de restaurants de rue, mais également la cuisine thaïe déclinée sous toutes ses formes, aussi bien classiques que plus innovantes et créatives. »
Des grands noms de la gastronomie mondiale ont ici leur enseigne, leurs restaurants, tels Joël Robuchon, David Thompson, Gaggan Anand, jean-Michel Lorrain …
On est heureux que le Michelin n’ai pas suivi le 50Best en octroyant une troisième étoile au restaurant Gaggan (qui finalement est classé seulement avec 2 étoiles contre tout pronostic) qui est pour beaucoup de connaisseurs une simple compilation de plats sans aucun sens.
Nous rabrouerons la belle entrée dans le guide pour le restaurant J’Aime du chef bourguignon Jean-Michel Lorain, mais aussi pour l’obtention d’une étoile au fameux Atelier Robuchon.
Pas de 3 étoiles dans cette toute première édition – Trois 2 étoiles – Treize 1 étoile
Les gagnants de l’année qui ont décroché 2 étoiles sont Gaggan du chef Gaggan Anand, Le Normandie restaurant de l’hôtel Mandarin Oriental – ouvert en 1958, ce restaurant propose une cuisine française sophistiquée à base de sublimes ingrédients, de techniques raffinées et d’associations parfaites de saveurs et de textures et Mezzaluna, perché au 65e étage du Lebua Hotel. Le chef et sa brigade y réalisent de délicieux plats européens avec une précision toute japonaise, dans des menus comprenant entre cinq et sept plats.
Gaggan Anand
Les nouveaux sur lesquels brille désormais 1 étoile, 13 restaurants et un vendeur de cuisine de rue ( street food ), 7 proposent de la cuisine thaïe préparée par des cuisiniers locaux, à l’image de Chim by Siam Wisdom, où le chef revisite les recettes traditionnelles thaïes pour créer des plats en équilibre entre la tradition et la modernité, et entre la Thaïlande et l’étranger. Bo.lan obtient également une étoile, de même que Saneh Jaan, ce dernier proposant des plats thaïlandais qui mélangent les classiques et les recettes rares comme le kaeng ranjuan, une soupe épicée chaude. La cuisine thaïe moderne et innovante est elle aussi bien représentée à Bangkok, notamment chez Sra Bua by Kiin Kiin, qui respecte les saveurs et les ingrédients thaïs mais les transforme en plats originaux et véritablement créatifs. Sans oublier Nahm by David Thompson, Paste Bangkok, Saneh Jaan, Sühring, Upstairs at Mikkeller. Une cuisinière proposant de la street food obtient également une étoile pour son échoppe Jay Fai. Déterminée à perpétuer l’activité lancée par son père il y a 70 ans cette restauratrice prépare en plein air, sur des foyers à charbon, des omelettes et des currys au crabe et du congee sec.
La cuisine internationale a voix au chapitre dans le guide MICHELIN Bangkok 2018, avec des établissements une étoile tels que Ginza Sushi ichi, restaurant de sushis qui reçoit directement ses produits des marchés de Tokyo toutes les 24 heures, ou Sühring, dans lequel les frères Mathias et Thomas Sühring font découvrir leur propre style de cuisine allemande moderne, parfois ludique, parfois classique, mais toujours réalisée avec soin. L’Atelier de Joël Robuchon, J’AIME by Jean-Michel Lorrain, Elements et Savelberg, qui servent tous de la cuisine contemporaine française, gagnent une étoile dans cette première sélection.
Vous pouvez consulter toute la sélection du guide MICHELIN Bangkok 2018 sur le site Internet www.guide.michelin.com, en anglais et en thaï.
Jae Fai
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