Les dommages pourraient s’élever à plusieurs millions d’euros d’après les premières constatations.Le célèbre restaurant situé exactement à Baiersbronn, en Forêt-Noire, a été complètement détruit par un important incendie, dans la nuit de samedi à dimanche. « Le restaurant a entièrement brûlé », indique un porte-parole de la police. Fort heureusement personne n’a été blessé dans l’incendie.
Les 63 clients de l’hôtel « Traube Tonbach » n’étaient pas logés dans l’annexe ravagée par les flammes, ils ont néanmoins dû être évacués, à cause des fumées qui se propageaient jusque dans le bâtiment principal. Selon les premières constatations, une alarme incendie se serait déclenchée dans la cuisine du restaurant samedi dans la nuit vers 3h20 du matin. Lorsque les pompiers sont arrivés, les flammes étaient déjà bien engagées dans le bâtiment. Tôt ce dimanche matin le restaurant brûlait encore, la cause de l’incendie n’a pas été identifiée pour l’instant… Cet incendie a mobilisé 150 pompiers.
Le chroniqueur gastronomique Gilles Pudlowski s’était rendu sur place, a retrouver sur son blog au mois d’août 2016 : » « Baiersbronn : chez le magicien Wohlfhart » Ce chef discret qui règne sur la gourmandise allemande avec superbe et rigueur, vous le connaissez par coeur: il est fidèle à lui même, son image de garçon un brin secret, fuyant les médias avec application. La légende veut que le jour où il eut ses trois étoiles, un journaliste de son pays l’appelle en lui disant: « maintenant vous êtes le numéro un, qu’en pensez vous ? » Et lui de répondre: « je ne suis pas un numéro, je suis Harald Wohlfahrt« . En raccrochant aussitôt. De fait, ce magicien peu disert, et assez peu médiatique, ne quitte que rarement ses fourneaux, travaille depuis près de quarante ans dans le même lieu, s’acharnant, avec sa petite équipe d’une douzaine de maître queux à faire plaisir à une clientèle internationale qui a plaisir à découvrir au coeur de sa vallée ses idées du moment, qui revisite la gourmande franco-allemande avec une touche sudiste en légèreté. Manière dire que ce Badois, passé jadis chez Witzigmann à Munich et Chapel à Mionnay, et qui ne parle rien d’autre que l’allemand, ne se cantonne guère à un régionalisme étriqué. … » / pour lire la suite cliquez ICI
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Quelle tristesse! Quel malheur!
J'ai fréquenté cet endroit magique de façon solennelle depuis plus de 30 ans. Il n'y avait, même à Baiersbronn, un lieu aussi accueillant et une cuisine aussi exceptionnelle. Pour moi, c'était la meilleure table au monde. L'environnement était unique. Wohlfhart avait quitté les lieux mais Stéphane Gass est resté fidèle au poste. Monsieur Gass nous accueillait chaque fois comme si nous étions d'importants clients et conseillait fort bien les vins. De belles découvertes.
L'après midi, au retour de longues promenades, c'était le moment de la schwarzwald torte avec cette vue exceptionnelle
Aujourd'hui je suis anéanti et mes pensées vont à tous ceux qui m'ont apporté bonheur et joie, Stéphane Gass, la famille Finkbeiner et toute l'équipe de l'unique Traube Tornbach.