Le chef Mauro Colagreco et Baron B poussent les chefs argentins à se tourner vers la nature

 Mauro Colagreco & Baron B (Chandon) – portent haut la Cuisine D’Excellence Argentine

Le chef argentin Mauro Colagreco de Mirazur ( Menton france ) s’est associé au nouveau projet de la marque Baron B pour la valorisation de l’assiette d’excellence. Le Prix Baron B – Édition Cuisine est un prix qui vise à mettre en valeur des projets gastronomiques complets et à reconnaître les histoires de ceux et celles qui transforment leur environnement, en proposant une démarche innovante et en aidant la gastronomie locale à se développer. Le prix Édition Cuisine récompense l’excellence à tous les niveaux, la valorisation de l’utilisation de matières premières nobles, la coexistence avec l’environnement, les communautés locales et la durabilité prévalent.

L’Audace – est l’une des valeurs que le jury prendra en compte lors de la sélection des projets finalistes. Un jury d’exception cherchera à mettre en avant les meilleurs projets de cette édition 2021, objectif : découvrir les histoires d’excellence et de durabilité derrière les grandes références de la cuisine argentine.

Durabilité et respect de l’environnement sont au programme de ce nouveau partenariat pour le chef classé numéro 1 au 50Best des meilleurs restaurants au monde. Baron B, Cuisine D’Excellence renaît après deux belles éditions du « Prix de Baron B – Cuisine Edition« , et sa troisième édition qui a dû être reportée en 2021 en raison du contexte mondial de pandémie.

Le prix valorise le savoir faire des chefs argentins, Mauro Colagreco, Président du Jury du Prix de Baron B – Cuisine Edition, a indiqué :  « En Argentine, beaucoup de progrès ont été réalisés dans la recherche de projets conscients, globaux et transformateurs, et nous l’avons vu avec la sélection fédérale des projets des deux dernières années du Prix Cuisine de Baron B. Il existe de nombreux projets qui accordent de l’importance aux producteurs locaux et aux produits sains, respectueux de l’environnement. C’est une direction que la gastronomie doit prendre au niveau mondial ». 

Le chef d’origine argentine est un exemple de réussite pour de nombreux jeunes chefs oeuvrant sur le continent sud-américain et qui aspirent à exister dans l’univers très actif de la gastronomie mondiale. Sa démarche vers la protection de l’environnement est un chemin très inspirant que trace Mauro Colagreco, les grands chefs de demain devront défendre la nature qui leur fournit les meilleurs produits pour sublimer leurs créations, c’est une relation fondamentale.

Après presque quatre mois de fermeture de son restaurant en raison de la pandémie, Mauro Colagreco a profité de se rapprocher encore plus de la nature, « Cela m’a transformé et m’a servi de source d’inspiration» il faut dire que le chef a  passé plusieurs mois dans sa maison qui jouxte le verger de Mirazur. « Nous travaillons depuis six ans sur la permaculture en suivant certains axes de la biodynamie, au sein desquels le cycle lunaire a une très grande influence. »

Il y a deux manières de travailler l’agriculture :

  • la permaculture est basée sur l’observation et la création de moyens vertueux d’écosystèmes
  • la biodynamie se présente comme une option alternative à une agriculture industrielle basée sur les produits agrochimiques, elle se concentre sur le mouvement des étoiles et le cycle lunaire.

Tout comme les phases de la lune ont une influence sur les marées, elles ont aussi une influence sur les plantes, puisque 90% d’entre elles composées d’eau« . Depuis quelques mois les menus de son restaurant sont adaptés quotidiennement au cycles lunaires. Le chef a obtenu la certification  Plastic Free  pour le Mirazur, c’est le premier restaurant au monde 100% sans plastique, « Il est important d’être conscient que tout ce que vous faites a un impact sur la nature », a déclaré le chef.

Lorsqu’on demande au chef d’où provient l’énergie qui l’a poussé vers la cuisine d’excellence, Mauro Colagreco a répondu  « Je suis toujours à la recherche de quelque chose de nouveau, et d’être de plus en plus proche de la nature… d’autant qu’une recette n’est jamais finie, elle peut être constamment modifiée ».

À suivre donc dans les prochaines semaines ….

 

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