Le chef s’est exprimé dans une longue interview avec beaucoup de sensibilité, mais aussi avec beaucoup de recul sur sa déjà longue carrière, sa réussite, sa passion qui reste intacte pour la cuisine.
Retrouvez quelques unes de ses réponses ci-dessous, pour retrouver l’article intégral cliquez sur le LINK ou référez vous à l’article de TV-Mag de début juin 2018.
Vous tournez Le Meilleur Pâtissier, quel est le secret de cette émission de M6 dont le succès ne se dément pas?
C’est devenu un rendez-vous avec un public féru de pâtisserie. Les jeunes l’aiment aussi parce qu’elle donne envie de pâtisser. Il y a quelque chose de l’ordre de l’éducation, mais aussi du plaisir et de la détente.
Mercotte dit qu’elle vous considère comme son cinquième fils, et vous?
Elle est un peu comme ma maman… On discute beaucoup. Ce qui me bluffe, c’est qu’elle est dans son temps. Elle est drôle, pêchue… Je lui parle de tout, je lui demande des conseils, elle est toujours juste. Mercotte peut aussi tout simplement vous écouter et ça n’a pas de prix!
Qu’est-ce qui a changé?
Aujourd’hui, on est très structurés. Cela me permet d’avoir une vision plus globale, et donc de prendre de meilleures décisions. Avant je gérais tout, c’était même maladif! Maintenant, j’ai lâché prise, j’ai appris à me concentrer sur l’essentiel. Je ne suis pas obligé de tout savoir. Mais, pour tout ce qui touche à la cuisine, à l’artistique, toutes les grandes décisions, c’est moi qui les prends.
Quel chef d’entreprise êtes-vous?
Une entreprise, c’est une équipe. Ce qui me plaît, c’est le rassemblement de collaborateurs, d’envie et d’énergie. J’aime me sentir entouré, protégé. Et c’est pour ça que je n’ai que des femmes autour de moi. Je trouve qu’elles apportent une énergie positive. Elles n’ont pas ce désir effréné de conquête. Ce n’est pas la course qui nous intéresse, mais l’histoire que l’on écrit.
Vous avez fêté vos 40 ans en novembre, vous êtes-vous remis en question?
Quand vous bâtissez et que vous écrivez une histoire, vous vous posez toujours des questions: «Est-ce que je fais bien?, ai-je pris les bonnes décisions?». Je pense que, si j’avance, c’est parce que j’ai toujours cette envie de bien faire et que je suis en perpétuelle remise en question. Je suis très exigeant envers moi-même.
Vous visez la deuxième étoile pour votre restaurant Le Quinzième?
On travaille dur pour avancer, grandir et la décrocher. On est là pour se bonifier. Pour moi, qui n’avance pas recule. C’est ma vision de la vie, j’ai envie d’accroître mon savoir et ma technique.
À vos débuts à la télévision, vous avez essuyé les plâtres. Aujourd’hui les chefs se battent pour y aller…
Quand j’ai démarré à la télévision, il y a treize ans, ça a fait grincer des dents et ça m’a fait perdre du temps dans mon développement professionnel. Il a fallu que je redouble d’efforts pour prouver qui j’étais. Encore aujourd’hui, d’ailleurs. Je ne me plains absolument pas. Au lieu de m’affecter, ça accroît mon exigence.
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