Le gratin des chefs va se retrouver réuni pour célébrer ce classement qui remue depuis quelques années l’univers gastronomique mondial. Le média » Restaurant Magazine » a réussi un bon coup en lançant en 2002 cette fameuse liste de restaurants qui classe les talents à travers le monde. Longtemps décriée, elle s’est aujourd’hui installée dans le panorama médiatique des chefs.
Certaines » têtes » honorées durant une décennie se retrouvent aujourd’hui au banc du classement, c’est notamment le cas du chef le plus emblématique des Etats-Unis, Thomas keller, qui en l’espace de 3 ans se retrouve sorti de la liste des 50 meilleures tables du monde.
En effet, le chef subit encore cette année un sacrée dégringolade dans le classement, à tels points que ses deux établissements souvent classés dans les premiers du monde se retrouvent dans la deuxième partie du classement celle qui classe les restaurants de la 51ème place à la 100ème.
Chute vertigineuse dans le classement
Le chef se retrouve avec son restaurant » The French Laundry » installé dans la Napa Valley classé à la 85ème place, alors que sa table gastronomique « Per Se » une des plus luxueuses de New York se retrouve elle à la 52ème place, donc le chef ne sera plus présent dans le Top 50 des meilleures tables mondiales !
Mais que s’est -l passé pour que le chef le plus symbolique des USA se retrouve ainsi descendu en flèche par le classement ?
Il est bien de rappeler quand même que The French Laundry était premier au monde sur le liste en 2003 et 2004, tandis que le Relais & Châteaux Per Se avait été classé numéro 6 mondial en 2013.
Thomas Keller serait-il moins bon ?…
Certainement pas nous confirme un chef français qui le connaît bien, mais d’après lui le chef s’est confronté à plusieurs problèmes dans les deux dernières années. Revalorisation des salaires qui a engendré une forte augmentation des prix à son établissement de NYC et de nombreuses critiques, longue période de travaux au French Laundry qui l’ont un peu coupé du classement. Et puis surtout quelques critiques américains qui l’ont descendu en flèche sur des articles très durs, notamment le critique gastronomique du Nexw York Times le redoutable Pete Wells.
La scène culinaire américaine se retrouve donc bouleversée dans son classement, mais le chef a plus d’une ressource à exploiter, et du talent à revendre, la machine Keller va se remettre en quête de reconquête, à moins qu’il ne se confronte directement à ce classement en le dénonçant !
Les juges du classement San Pellegrino et Restaurant Magazine vont à coup sûr se retrouver confronter à cette incohérence … !