Hélène Darroze se dit « endettée jusqu’au cou », elle qui a effectué de nombreux travaux dans ses affaires et crée 2 nouvelles tables à Paris. Elle implore: « Le pays entier doit nous aider à nous relancer, sinon il y aura une hécatombe de chômeurs et de faillites. »
Jean-François Piège explique de son côté avoir acheté cinq restaurants avec sa femme. « On a emprunté, on a mis en caution nos appartements, tout ce qu’on a. On a pris des risques. On a aussi contracté un Prêt Garanti par l’État, mais après? Cet endettement, il va bien falloir le rembourser! »
Ils se rappellent avoir dû fermer leurs établissements « en quatre heures ». Hélène Darroze confie que tout était plein. « Comme si les gens voulaient profiter jusqu’à l’ultime minute. » Tous les deux ont appris à 20 heures que leurs établissements devaient être fermés à minuit. « J’ai eu un choc », confie Jean-François Piège.
Pour éviter de gaspiller la nourriture, ils ont distribué leurs réserves « à toute vitesse ». « C’était d’une violence », regrette Jean-François Piège qui aurait aimé être prévenu « un peu à l’avance ».
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Et les traiteurs ? Personne n’en parle ...
Pour eux c’est pas avant septembre pour le moment ...
Ils font manger autant de monde !