Raison pas vraiment annoncée, mais dans la tête de beaucoup de fins connaisseurs de la sphère gastronomique, la troisième étoile Michelin du taillent qui n’arrive désespérément pas. Perdue en 2017 la table de l’illustre Jean-Claude Vrinat, 30 ans trois étoiles n’a pas depuis réussit à reconquérir le graal Michelin. Alors peut-être que le nouveau challenge du chef David Bizet sera celui-là ? – En tout cas le chef Bizet ne pouvait pas de son côté espérer beaucoup plus qu’une étoile au GV, Christian Le Squer ayant déjà obtenu 3 étoiles et le chef Simone Zanoni étant lui aussi étoilé et logé lui aussi dans le même établissement.
Encore, un dilemme à pour le Michelin 2019 !
Voilà ce qu’indique le dossier de presse et l’annonce officielle :
» … le Chef David Bizet remplace Alain Solivérès, Chef cuisinier depuis près de 17 ans du restaurant Le Taillevent. 70 ans après l’obtention de la première étoile, c’est une page qui se tourne pour cette grande table qui accueille son sixième chef rue Lamennais. Pour écrire ce nouveau chapitre, David Bizet pourra compter sur le soutien d’Antoine Pétrus, Directeur Général de Taillevent Paris, arrivé il y a tout juste un an.
Depuis l’acquisition du restaurant par les frères Gardinier en 2011, la marque Taillevent c’est développée, Les 110 de Taillevent a vu le jour et a été exporté à Londres. Les caves ont fait peau neuve. Dans le restaurant étoilé des signaux ont naturellement amorcé l’idée d’un changement d’ère et ont poussé les propriétaires à se réinterroger jusqu’à l’orientation culinaire de l’établissement. « Nous avons eu depuis 2011 une collaboration fructueuse et loyale avec Alain Solivérès dont nous apprécions les profondes qualités humaines et professionnelles » soulignent-ils. « Son départ n’est pas un désaveu. Il est l’aboutissement d’une réflexion commune. Le repositionnement du restaurant dans le cadre plus vaste de Gardinier & Fils, l’ambition légitime liée à l’histoire de Taillevent Paris et les enjeux forts pour le restaurant de la rue Lamennais ont été des facteurs de décision. Nous sommes convenus avec Alain Solivérès qu’il serait plus facile pour une autre personne d’incarner cette nouvelle donne.Nous l’avons trouvée en David Bizet. Il a toutes les qualités pour inscrire ses pas dans ceux d’Alain Solivérès et des Chefs qui ont écrit l’histoire du Taillevent. Son classicisme n’est pas démodé. Il invente la tradition. »
» Nous avons eu un immense coup de cœur pour l’homme et sa cuisine » confient Hervé Fort, Directeur Général de Gardinier Hospitality et Antoine Pétrus. « Sa cuisine est lisible, identifiable, avec du goût, dans le respect de la nature et de la saisonnalité. En apprenant à le connaître, on comprend alors davantage ses assiettes car on y lit ses qualités : il y donne cette émotion qu’il partage et transmet à ses équipes. »
Ce supplément d’âme, David Bizet le cultivait depuis 1999 pour les restaurants du George V. Mais c’est plus tôt, dans les cuisines du restaurant Le Taillevent qu’il a éclos auprès de son mentor Philippe Legendre. Après l’école hôtelière de Granville et un service militaire affecté aux cuisines de la présidence du Sénat, le Normand originaire du Perche débute dans le restaurant de la rue Lamennais. « J’ai une histoire avec Le Taillevent, c’est ma première maison 3 étoiles à Paris. » rappelle-t-il. « C’est un restaurant emblématique qui appartient au patrimoine gastronomique français. J’y ai rencontré Philippe Legendre dont la cuisine était dans la continuité de Claude Deligne. S’inscrire dans le temps dans cette maison, c’est aussi mon objectif. »
Pour y parvenir David Bizet peut compter sur l’expérience capitalisée au cours de ses années palace. En 1999, il accompagne Philippe Legendre dans la conquête du Cinq et ne quittera plus l’hôtel. Alors que son mentor tire sa révérence, lui demeure l’indispensable second d’Éric Briffard, puis de Christian Le Squer, jusqu’à imposer sa signature sur la carte de l’Orangerie, une table créée en 2016, récompensée huit mois plus tard d’une étoile. «
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