Quel point commun y a-t-il entre Amazon, le géant la distribution en ligne, et Cuisine mode d’emploi(s), l’école de formation du chef étoilé Thierry Marx ? » Nos secteurs d’activités respectifs – la logistique et la restauration – gros pourvoyeurs d’emplois, offrent tous deux des opportunités de carrières et de reconversion sans condition de diplôme préalable. On partage les mêmes valeurs, basées sur l’engagement et la motivation », répond d’emblée Ronan Bole, directeur des opérations d’Amazon-France.
» Quand je recrute, je ne regarde ni le CV, ni les diplômes. Je lui pose deux questions aux candidats : pourquoi voulez-vous travailler avec moi ? Et vous vous voyez où dans 2 ans ? J’adore les gens qui ont de l’ambition « , complète Thierry Marx devant ses visiteurs du jour.
Ce mercredi, le très médiatique chef du Mandarin Oriental a reçu dans son école d’insertion professionnelle du XXe arrondissement (la première à avoir ouvert ses portes, en 2012) des collaborateurs d’Amazon, lauréats d’un concours de pâtisserie organisé dans l’entreprise d’e-commerce. Une opération de com’interne comme externe puisque les recettes du concours (la vente des pâtisseries) ont été reversées à l’association « Cuisine mode d’emploi(s) ».
Ce mécénat » symbolique » d’un peu plus de 5 000€ sera complété par un don de matériel à l’association qui compte désormais 5 sites en France (à Paris, Villeneuve-Loubet, Besançon, Marseille et depuis peu à Grigny dans l’Essonne).
» Ces aides de partenaires privés sont essentielles. Elles représentent 30 % de notre budget de fonctionnement « , insiste Véronique Carrion, directrice des écoles, en rappelant que les formations intensives de cuisine, de service en salle et maintenant de boulangerie qui y sont prodiguées sont entièrement gratuites.
L’antenne « historique » du XXe (l’arrondissement d’origine et de cœur de Thierry Marx) accueille 200 stagiaires en réinsertion par an. Quelque 92 % d’entre eux trouvent un emploi à l’issue de leur formation.