Le Journal Le Parisien fait aujourd’hui sa couverture sur des personnalités masculines qui s’engagent contre le harcèlement sexuel, parmi eux le chef parisien Yves Camdebordes.
Nous avons interrogé des personnalités pour recueillir leurs avis et propositions indique le quotidien LE PARISIEN.
On dévoile plus souvent encore ses opinions par son silence que par ses paroles », écrivait la poétesse du XVIIIe siècle, Constance de Théis. Que penser alors du mutisme de la gent masculine au moment où un grand nombre de femmes témoignent des violences sexuelles et sexistes qu’elles ont subies ? Mais ce mercredi, certains prennent clairement position dans notre journal. Ce qui va entraîner, à n’en pas douter, d’autres voix mâles dans leur sillon.
Nous avons interrogé des célébrités, des artistes, des médecins ou encore des sportifs et des hommes politiques. Seize, dont l’ancien président de la République François Hollande, le chanteur de « Femmes, je vous aime » Julien Clerc, ou encore le chef d’entreprise Alain Afflelou, ont répondu présent. Et parlent haut et fort ce matin.
La parole des hommes, grande absente
Depuis près de trois semaines, c’est en effet la grande absente dans le débat public : la parole des hommes. Des hommes solidaires des femmes. Car, sur les réseaux sociaux, certains n’ont pas hésité à rétorquer et à se moquer de ces victimes. D’autres ont apporté leur contribution au débat en utilisant le hashtag #NotAllMen (Pas Tous les Hommes) ou en créant le mot-dièse #BalanceTonMecSuperCool, comme si dénoncer un harceleur revenait à associer tous les hommes à ce comportement. Un bide : « Il faudrait remercier les hommes qui ne nous agressent pas ? » se sont insurgées des femmes sur Twitter.
QUESTION DU JOUR. Les hommes doivent-ils plus s’engager contre le harcèlement sexuel ?
Comme un écho au flot de témoignages féminins siglés du désormais célèbre #BalanceTonPorc qui a émergé depuis l’affaire Weinstein. Une initiative parfois décriée, voire comparée à de la délation, même si les noms des coupables sont rares. En 140 caractères, elles décrivent les paroles salaces d’un supérieur hiérarchique, la main baladeuse d’un collègue, l’acharnement d’un autre réclamant des faveurs sexuelles…
Leurs histoires ont toutes un point commun : elles doivent cette violence à un homme. Un « agresseur » qui fort de son ascendant professionnel ou de sa seule masculinité s’est autorisé un comportement souvent su, et somme toute toléré par un silence complice. Seize hommes qui sont dans la lumière ont décidé de le briser dans nos pages. Et vous messieurs ?
Le témoignage du chef Yves Camdeborde –
Pour découvrir l’ensemble des témoignages cliquez sur le LINK