Quel lien entre Dijon, Lyon et Valence ? … sa gastronomie bien sûr !
Nouvelle idée qui a émergée avec la naissance des grandes régions, une vallée mondiale de la gastronomie qui offrirait au public 3 Cités de la gastronomie, Dijon, Lyon et Valence … Idée pas forcément lumineuse, mais à laquelle certains trouvent forcément un intérêt, économique, touristique et de prestige, pas sûr que les retombées soient à la hauteur des investissements.
La région Auvergne-Rhône-Alpes puisque c’est celle là dont il s’agit, va promouvoir le concept d’une » Vallée mondiale de la gastronomie « , s’étendant au delà de ses frontières de Dijon à Avignon, a annoncé jeudi son vice-président chargé du Tourisme Nicolas Daragon.
La région entend pousser » un plan marketing très fort « où Lyon, qui a engagé un projet ambitieux de Cité de la Gastronomie » doit avoir un rôle de leader « , a t’il ajouté lors d’une conférence de presse.
Ce nouveau concept marketing, dirigé vers l’international, doit s’appuyer sur » une dizaine de projets-phares, générant de l’attractivité touristique « . Parmi ceux-ci, les Cités de la Gastronomie que Lyon et Dijon sont en train de construire. Ces deux villes font partie des quatre » labellisées » pour leur tradition gastronomique, avec Tours et Paris-Rungis.
Une Grande Région avec 3 cités de la Gastronomie
Le Maire de Valence, a rappelé que sa ville, qui a » raté le coche » de la labellisation, travaillait aussi à son propre projet de Cité de la Gastronomie piloté par sa chef-star Anne-Sophie Pic. Ce projet, » parfaitement complémentaire de celui de Lyon » se fait » en bonne intelligence « avec les responsables de la grande ville voisine, a-t-il assuré.
Le projet de Cité de la Gastronomie de Lyon, qui prend place dans le cadre plus vaste de la rénovation de l’ancien Hôtel Dieu, reste toujours à la recherche de financements, a reconnu lors de la même conférence de presse le premier adjoint de la mairie de Lyon Georges Képénékian.
Valrhona mécène
Sur ce projet à 19 millions d’euros, la ville, la métropole et la région se sont engagées à apporter chacune 2 millions d’euros. Reste à trouver 13 millions auprès de « grands mécènes » privés dont à ce jour un seul est connu : le chocolatier Valrhona.
En dépit du changement politique intervenu à la tête d’Auvergne-Rhône-Alpes, la région reste « fortement engagée » dans le projet de Cité de la gastronomie et souhaite figurer dans ses instances de gouvernance, a indiqué sa vice-présidente pour la Culture Florence Verney-Carron.