Retrouvez ci-dessous son dernier message adressé aux internautes :
C’est la rentrée chez L’Ami Jean !
Et on a hâte de vous accueillir tout en gourmandise et en réconfort !. Du réconfort, nous en avons besoin. Le virus menace mais nous redoublons de vigilance. Tables espacées, désinfectées, gel et masques.
À peine remis de la 1ere vague qu’une 2e menace nos établissements. C’est pourquoi notre combat face à Axa est d’autant plus d’actualité. Où est le produit spécifique aux pandémies promis à Emmanuel Macron et Bruno Le Maire ? En cas de nouveaux clusters, ce sont nos lieux de convivialité qui seront les premiers à fermer.
Pour continuer à vous accueillir, voir briller vos yeux 🌟 et surtout garantir l’emploi de nos 18 salariés, L’Ami Jean a dès début avril assigné Axa, notre assureur depuis dix-sept ans. Dix-sept ans de cotisation, et une fin de non recevoir.
Notre contrat couvre pourtant « la perte d’exploitation en cas de fermeture administrative consécutive à une épidémie » avec la fameuse clause d’exclusion (si un autre établissement du même département est concerné »).
Cette clause d’exclusion en a découragé plus d’un mais qui a été jugée non recevable. Plusieurs commerçants ont obtenu gain de cause.
L’étau ce ressert sur Axa. Le 23 juillet, le tribunal de commerce de Marseille a estimé : « Il s’ensuit que cette clause d’exclusion ne saurait faire échec à l’application du contrat d’assurance souscrit la société […] auprès de la société Axa France Iard ».
D’ailleurs, Axa a déjà dépense 1,5 milliard d’euros en 2020, avec des indemnisations pertes d’exploitation et pour des annulations d’événements assurés (rapport d’Axa).
La facture aurait pu être allégée, ne serait-ce qu’en avocats, s’ils n’avaient pas été si… «