Le quotidien Suisse 24.ch a indiqué :
» … Edgard Bovier est atteint par la limite d’âge. Le 27 juin prochain, il fera son dernier service dans sa Table d’Edgard, qui vient de rouvrir après le confinement, et qu’il aura mené à un 18/20 au «Gault&Millau» et à une étoile Michelin. La direction du palace lausannois a ainsi pris congé du chef d’origine valaisanne, fils d’une longue lignée de restaurateurs, qui dirige ses cuisines depuis seize ans. Sa soeur et sa nièce dirigent toujours le restaurant familial de Saint-Léonard (VS), alors que son frère Jacques fait des merveilles à la Sitterie, à Sion. …/… Lui, qui avait travaillé en Grèce dans ses jeunes années, a une autre passion: Rougemont. C’est là qu’il vit, c’est là qu’il va continuer à travailler sa passion, d’abord au Cerf, dont il a aidé la rénovation. Puis en retrouvant son vieux complice Jean-Jacques Gauer à l’Hôtel de Rougemont, petit bijou qui va se relancer cet automne. Après cinquante ans aux fourneaux, Edgard Bovier ne compte pas s’arrêter là. «
Des projets pour le chef Edgard Bovier : « Edgard Bovier imagine l’avenir avec sérénité. «Je me suis dit qu’il fallait que je lève un peu le pied et que je sois davantage à la maison, d’autant que je suis le jeune grand-père de Jonathan qui a 6 mois.» Il va d’abord continuer à s’occuper du Cerf, à Rougemont, qu’il a contribué à relancer avec une carte alpine. «On a des têtes couronnées ou des stars de cinéma qui viennent manger nos deux fondues, la traditionnelle que j’ai revisitée et celle que j’ai créée avec douze fromages différents.»
il va aussi parrainer la cuisine du futur Hôtel de Rougemont, un palace de 34 chambres qui va ouvrir en décembre, avec un ou deux compères du chef au piano. «Ce sera la mer à la montagne, un concept, une histoire qui me ressemble. Il faut donner une identité à ce futur restaurant.» Au conseil d’administration figure… un certain Jean-Jacques Gauer, son complice de quarante ans. Il y a un autre projet plus lointain dans la région lausannoise dont on ne dira pas plus.
«J’ai toujours cette Table d’Edgard qui n’est pas liée au Palace. Elle peut renaître partout, pas forcément en version gastronomique.» Enfin, pour s’occuper, le chef veut aussi développer sa gamme d’une trentaine de produits, des huiles d’olive jusqu’aux pâtes ou au riz. Enfin, il va représenter le canton de Vaud en novembre à Zurich, dans le cadre de The 5, un menu servi pendant vingt jours à 5000 personnes. «
L’arrivée du chef Franck Pelux et de son épouse Sarah Benahmed
Le chef de la table gastronomique du Lausanne Palace sera donc Franck Pelux (ex Top Chef finaliste en 2017), il sera accompagné en salle par son épouse Sarah Benahmed, tous les deux avaient pris en charge la réouverture du restaurant Au Crocodile à Strasbourg après l’acquisition par l’homme d’affaire alsacien Cédric Moulot.
À 32 ans, Franck Pelux ne sera pas le chef exécutif de l’hôtel (au contraire du chef Edgard Bovier), mais il sera le chef de la table gastronomique de l’hôtel. Franck Pelux a fait sa formation dans de grands établissements notamment à Courchevel auprès de Yannick Alléno, et du chef Arnaud Donckele à La Vague d’Or à Saint-Tropez.
Le directeur du Lausanne Palace, Ivan Rivier a indiqué « la rencontre avec Sarah et Franck a été un véritable coup de cœur, tant pour leur charisme que pour leur inventivité. J’ai été impressionné par le parcours de ce jeune couple qui saura porter l’expérience gastronomique à son plus haut niveau et en perpétuer l’excellence auprès de toutes les générations. »
Sarah Benahmed a obtenu en salle le Prix Michelin 2019 de l’accueil et du service pour le travail qu’elle avait effectué à Strasbourg.