Les meilleurs de la scène gastronomique espagnole et portugaise ont « défilés » par l’intermédiaire d’écrans, manifester leur joie, partager leurs émotions avec leurs équipiers, leur famille et leur amis. Pas de concentration de presse, foodistas, annonceurs, partenaires, chefs, grands chefs, pas d’armée de photographes mais les émotions restent, perdurent, crèvent l’écran et chaque chef qui reçoit une nouvelle étoile a les larmes au bord du coeur, des paillettes dans les yeux.
Dans une année que nous voulons voir finir très vite, nous avons des moments partagés de joie et de bonheur comme ces sorties de guide qui mettent en lumière, reconnaissent le travail de celles et ceux qui dans les volutes de leur cuisine donnent le meilleur d’eux-mêmes pour offrir à leur cuisine cette place aux sommets.
Gwendal Poullennec Directeur Monde du Guide Michelin
« Au cours d’une année particulièrement difficile pour le secteur de l’hôtellerie et de la restauration, nos équipes d’inspecteurs du Guide MICHELIN ont été impressionnées par l’engagement et la détermination dont a fait preuve la profession. Cette nouvelle édition dit également combien elles ont été ravies de découvrir de nouveaux jeunes talents qui, en plus de mettre à l’honneur les produits locaux et d’imaginer des plats innovants, leur ont fait vivre de vrais moments de plaisir gastronomique », a déclaré Gwendal Poullennec, Directeur international des Guides MICHELIN. « Cette symbiose unique entre les jeunes pousses et les chefs reconnus a un effet positif sur les expériences proposées aux fins gourmets, qui verront comment les plus jeunes chefs, après avoir souvent fait leurs armes dans de grandes maisons, défendent un retour aux sources des plus intéressants. En effet, nos équipes ont noté un engagement croissant, parmi les adresses visitées, à défendre une cuisine plus durable. Une dynamique que nous souhaitons mettre en avant avec notre nouvelle distinction : l’Etoile Verte MICHELIN ».
L’année dernière le guide rouge avait célébré son 110ème anniversaire sur la péninsule ibérique et intègré dans sa sélection un nouvel établissement 3 étoiles, six restaurants 2 étoiles et 23 nouvelles tables 1 étoile. Le chef Jesús Sánchez avait décroché les trois étoiles grâce à « sa quête inlassable d’émotion » qu’il partage dans son charmant établissement Le Cenador de Amos. La cérémonie avait couronné le chef basque Martín Berasategui, qui a vu deux nouveaux de ses restaurants récompensés d’une étoile, le «Ola» à Bilbao et «Fifty Seconds» à Lisbonne. Berasategui totalisait déjà 10 étoiles l’an dernier dans cinq établissements, dont trois étoiles pour le restaurant qui porte son nom à Lasarte-Oria près de Saint-Sébastien, et trois étoiles également au Lazarte, qu’il dirige avec le chef Paolo Casagrande à Barcelone. La fête avait été somptueuse à Séville.
Cette année tous se passe différemment, nous sommes en année digitale. Et 3,2,1 que le spectacle soit ! Tout commence par des témoignages de chefs confinés qui jouent en famille de la cuillère et de la cocotte dans leur cuisine. Cette année les clients ne sont pas venus au restaurent mais les restaurants sont venus chez eux avec des paniers, des box, des plats, des recettes, des live, des partages, de la cuisine dans tous ses états « Merci et bravo chefs pour vos efforts, votre présence, le bonheur que vous nous donnez, gracias chefs pour tout ce que vous avez fait ».
Le rouge claque partout du sol au plafond, il brille sur tous les murs, le rouge michelin les discours se suivent, tous débordent de gracias pour tous ces chefs qui se sont adaptés, se sont accrochés, continuant à rêver, à cuisiner, à sauver par tous les moyens la cuisine, conscients de faire partie de l’identité et de l’économie de leur pays.
LES ÉTOILES VERTES
LES DEUX ETOILES
LES TROIS ÉTOILES
ABAC du chef Jordi Cruz à Barcelone
AKELARE du chef Pedro Subijana
APONIENTE du Chef Angel Leon
ARZAK de la famille Arzak père et fille à Donastia
AZURMENDI du chef Eneko Atxa
LE CENADOR DE AMOS du chef Jesús Sánchez
EL CELLER DE CAN ROCA des Frères Roca à Girona
QUIQUE DACOSTA du chef Quique Dacosta à Denia
DIVERXO du chef Dabiz Munoz à Madrid