César 2019 – traditionnel dîner final au Fouquet’s Barrière et menu signé Pierre Gagnaire

 Fouquet’s Barrière a signé le traditionnel dîner de l’après cérémonie des César du Cinéma Français 2019, le chef Pierre Gagnaire était en cuisine avec ses équipes du restaurant Le Fouquet’s sur les Champs Élysées. Pour évoquer la soirée quoi de mieux que de calquer sur le récit du magazine Vanity Fair qui était sur place… 

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Dans les coulisses du dîner des César 2019

Après la cérémonie des César, vendredi 22 février, se tenait le traditionnel dîner au Fouquet’s. « Vanity Fair » y était. Récit.

À force de se la jouer « cool », Kad Merad aura clôturé la cérémonie des César à minuit passé. Direction le Fouquet’s pour quelques happy few, bravant le froid pour s’engouffrer dans une voiture. Gilles Lellouche, lui, erre sur le tapis rouge, la déception lisible sur le visage. Multi-nommé pour Le Grand Bain et Pupille, l’acteur-réalisateur repartira bredouille. Quelques confrères viennent l’embrasser, lui souffler des mots d’encouragement. Il quitte la Salle Pleyel avec sa compagne, pas d’humeur à enchaîner sur le dîner. 

Aucune chance donc de croiser le casting quatre étoiles du Grand Bain… Mis à part Virginie Efira, souriante, aux bras de Niels Schneider. Le Fouquet’s n’en est pas moins d’humeur festive. Comme Sandrine Kiberlain, qui prend la pose sur le tapis rouge, toute de paillettes vêtue. À événement exceptionnel, dispositif exceptionnel : 750 couverts, 150 serveurs, 30 employés en cuisine, et un menu signé Pierre Gagnaire (une dizaine d’étoiles au Michelin). Tataki de thon, pavé de bar rôti et Baba au rhum forment cette sainte trinité imaginée par le chef depuis octobre, avec pour objectif d’allier créativité et praticité. Rossy De Palma est dubitative devant le plan de table, tandis que d’autres se bousculent pour rejoindre le salon à l’étage. C’est l’heure des mondanités, des « on devrait déjeuner ensemble plus souvent » et « tu n’as pas changé de numéro j’espère, Audrey (Fleurot) ? ». Stéfi Celma reçoit des félicitations pour sa performance lors de l’hommage à Michel LegrandKristin Scott Thomas et Jérôme Commandeur rient aux éclats devant la table des VIP. Monica Bellucci pense aux lendemains qui déchantent et refuse le verre de vin qu’on lui tend. Il se murmure que Robert Redford a filé à l’anglaise.

Il y a les vexés, les absents, et aussi ceux qui profitent du moment présent. Romain Duris, sourire béat, incarnation vivante de l’adage « l’important, c’est de participer ». Galatéa Bellugi, nommée dans la catégorie meilleur espoir féminin, qui savoure « sa chance d’être là ». Édouard Baer est sur tous les fronts : dans les cuisines à discuter avec Pierre Gagnaire, près du bar en train de féliciter les lauréats du meilleur court-métrage. Puis le brouhaha général est brisé par des acclamations, quand les vainqueurs se faufilent entre les tables. Des « bravo » criés au passage de Dylan Robert et Kenza Fortas (tenant la main de sa mère Nadia), gagnants du César du meilleur espoir masculin et féminin pour Shéhérazade. Un toast en l’honneur de Karin Viardlancé à l’improviste, ou encore des acclamations pour l’entrée en salle de l’équipe de Jusqu’à la garde. On discute briévement féminisme avec Léa Drucker, César dans les bras, qui a livré le discours le plus mémorable de la soirée. Puis les tables se vident, les assiettes aussi (pour le plus grand bonheur du chef), les invitations pour l’after-party changent de mains. Paris se couche ou s’éveille plus que jamais. 

  » Dans quelques heures, les 750 convives fouleront le tapis rouge du Fouquet’s à la suite de la 44ème Cérémonie des César. Un moment hors du temps, à l’occasion duquel les grands noms du Cinéma célèbrent, chaque année, la culture et la gastronomie dans la célèbre brasserie. «  ont indiqué les responsables de l’Hôtel Fouquet’s Barrière

Photo – Fouquet’s Barrière – E. Dal Fabbro

Le Fouquet’s et les César, une histoire commune qui se réécrit tous les ans depuis 1977.

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