Alors que beaucoup de restaurants fermaient leurs portes pour répondre aux réglementations de prévention face au COVID-19, beaucoup d’établissements se sont retrouvé sans plus aucun revenu alors certains d’entres eux ont décidés de mettre en vente leur plus grand vins. Une opportunité unique pour les collectionneurs et un chiffre d’affaire bienvenu pour les restaurateurs confrontés à des jours difficiles.
Quand le restaurant Manresa restaurant étoilé du chef David Kinch à appris qu’il ne pourrait pas continuer son activité, le responsable de cave Jim Rollston ( ci-dessous ) a imaginé que sa gamme de vins haut de gamme pouvait permettre d’injection une trésorerie rapide qui permettrait de conserver une partie de l’équipe. Le restaurant Manresa va essayer de mettre en place une formule de plats à emporter, la direction a dû rembourser un mois de réservations de tables à l’avance, c’est très compliqué de maintenir une maison fermé à flot. Le responsable de cave a donc commencé à prélever les bouteilles plus chères de sa cave et les a proposés aux riches habitués de Manresa qui avaient déjà manifesté leur intérêt pour compléter leurs collections de vins rares.
Le maître de cave à proposé des prix bien en deçà du prix du marché, mais ce déstockage a tout de même permis de collecter plus de 40 000 dollars dès la première semaine, de riches collectionneurs se sont précipités pour récupérer ces bouteilles exceptionnelles, un client à dépensé à lui seul plus de 20 000 dollars.
À la Nouvelle-Orléans, le bar à cocktails Cure a vendu aux enchères ses spiritueux via Instagram . À Washington DC, Jack Rose Dining Saloon a vendu une grande partie de sa collection de whisky, qui était une des plus importante du pays. Beaucoup de bars et restaurants se lancé dans cette option de vendre les vins qu’ils ont sur leurs cartes. Dans nombreux de ces restaurants gastronomiques, les caves sont remplies de bouteilles assez uniques qui représentent une grosse immobilisation d’argent que les restaurateurs doivent essayer de récupérer le plus rapidement possible.
Ces ventes de vins à moitié de leurs prix de leur cartes de vins habituelles, permettra dans cette période catastrophique de survivre quelques temps car le soutien du gouvernement fédéral est loin d’être suffisant.
Au sein du Alinea Group, « les vins et spiritueux sont des investissements avec vision à long terme, ce ne sont pas des denrées périssables, ça représente un capital financier non négligeable « a expliqué le directeur.
Chez Momofuku même constat, » les riches collectionneurs qui habituellement spéculent sur le marché boursier, se retrouvent actuellement face à beaucoup d’incertitude, donc la valeur vins rares est un investissement judicieux » explique le responsable des achats d’alcool.
D’autres restaurateurs, n’ayant pas le réseau pour vendre leurs vins et alcools, ont préféré se tourner vers les maisons de vente aux enchères de vins, mais les vins sont racheté au prix coutant, donc la marge est moins intéressante, mais l’argent rentre aussitôt.
Quoi qu’il en soit beaucoup de restaurateurs indiquent qu’une fois cette crise pandémique passée, il faudra revoir le mode de fonctionnement du secteur, être plus prévoyant car l’histoire que l’ont vit actuellement pourra se renouveler dans l’avenir.
La problématique c’est pour l’avenir au moment de la réouverture, il sera souvent difficile de reconstituer une belle carte de vins avec des appellations rares, ces vins sont difficile a trouver sur le marché américain, et compliqués a acquérir, pour retrouver des vins d’une telle qualité il faudra payer plus cher. Alors certains restaurateurs ont conservés de quoi établir une belle carte de vins même si les quantités restantes seront seulement là pour aligner du prestige sur la liste des vins.
Tous les restaurants de New York et San Francisco notamment ont d’énormes quantités de stocks avec des produits incroyables, et lorsque les marchés s’effondrent, il y a beaucoup de bonnes affaires et d’opportunités à faire, dont tout le monde y trouve son compte, client et restaurateur.