Colère pour les salariés des remontées mécaniques, des caisses, mais aussi des restaurants et hôtels… mais malgré que dans l’hôtellerie-restauration les saisonniers sont plus difficiles à fédérer, la mesure dépasse le tourisme de montagne, avec 1 million de saisonniers en France chaque année, tous les secteurs sont touchés par les nouvelles mesures.
En l’occurrence, cette protestation a plusieurs causes, comme les grandes grèves des dernières semaines, les saisonniers visent à s’opposer à la réforme des retraites voulue par le gouvernement car ceux qui vont payer le prix le plus fort de cette réforme, ce sont les précaires, ceux qui ont eu des carrières hachées, dont en grande partie les saisonniers estiment les grévistes.
Mais la colère émane surtout de la réforme de l’assurance chômage, dont de nouvelles règles vont s’appliquer à partir du 1er avril. Avant la loi permettait pour un mois de cotisation d’obtenir un mois d’indemnisation, dorénavant les conditions d’accès ont été durcies : les personnes devront avoir travaillé pendant six mois sur vingt-quatre (au lieu de quatre sur vingt-huit) pour pouvoir prétendre à une prestation, et les droits à l’assurance-chômage ne pourront être rechargés qu’à partir d’un nombre d’heures six fois plus élevé qu’avant.
Le métier risque de se précariser car les saisons notamment de sport d’hiver sont de plus en plus courtes vu le réchauffement climatique et le peu d’enneigement. Les saisonniers ont aussi envie de casser les clichés sur leur statuts, ils sont souvent considérés comme des privilégiés qui s’octroient de longues périodes de vacances entre les saisons. Face à la colère, le gouvernement a annoncé un « plan d’accompagnement » des saisonniers.
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