À Lire ci-dessous puis en cliquant sur le LINK pour la suite.
« Nous n’avions pas commencé à faire des plats à emporter, et c’est devenu trop compliqué à lancer lorsque la crise est arrivée, regrette Elis Bond. Sans véhicule, sans masque, il était de toute façon impossible de travailler dans de bonnes conditions. Donc nous avons tout arrêté. » Reste pour les entrepreneurs à négocier avec des fournisseurs – eux-mêmes en difficulté – ce qu’il reste à régler, et avec le propriétaire de leur local, pour s’acquitter d’un loyer de 2 400 euros par mois.
Pris à la gorge, le couple s’octroie tout juste 100 euros par semaine pour faire les courses. « Si on peut reprendre l’activité en juin, on pourra tenir… mais sinon, il faudra lâcher », assume le chef. Fort de ses deux mois d’expérience, ce battant ne désespère pas cependant d’ouvrir un autre lieu « plus beau et plus grand ». Mais ce sera beaucoup plus tard.
La tornade qui secoue Mi Kwabo est violente. Mais derrière ce cas particulier, c’est toute une profession qui serre les dents en attendant le déconfinement. Tout début mars, un restaurateur parisien nous confiait déjà : « On a eu les “gilets jaunes”, les manifs contre la réforme des retraites, maintenant les touristes chinois disparaissent… Ça va être dur de sortir la tête de l’eau. » Certains, déjà fragilisés avant la crise, comme la chaîne de restauration allemande Vapiano, qui sert des spécialités italiennes, ont déposé le bilan.
« Pour moi, 25 % des restaurants sont menacés de fermeture définitive, estime Jacques Bally, le président du guide Gault & Millau. Les quelque 180 000 établissements qui servent des prestations alimentaires en France ont des profils très divers. La restauration collective, par exemple, va vivre des moments difficiles, mais résister, car elle est adossée à de grands groupes. En revanche, le petit resto “à la française”, du gastro à la bistronomie, tous les chefs installés sans associés financiers ont un risque de mettre la clé sous la porte. Je pense aussi aux affaires familiales des petites communes, parfois enclavées, qui sont mises en très grande difficulté. Quand un couple vit sur le même établissement et que son activité est suspendue pendant plus d’un mois, c’est un désastre. »
Vers une reprise molle ?
« Quand j’ai entendu qu’il fallait fermer, ma toute première réaction a été de me dire le resto est mort, c’est fini », …/… pour lire la suite cliquez ICI
Voir les commentaires (1)
pour moi c est fait cessation d activite fin mars au moins les charges ne courent plus les loyers non plus je travaillais pour payer un loyer prohibitif a une mairie absolument pas solidaire et urssaf donc basta et passons a autre chose si on peut car pour l instant c est pas la joie