La Chine a rouvert certains de ses marchés humides, c’est depuis ces lieux qu’il est suspecté le démarrage de l’épidémie de coronavirus. Pangolins, chauves-souris et autres espèces sauvages connues pour transmettre des coronavirus ont été désignés comme porteurs potentiels du COVD-19, mais aucune preuve de contrôle et de recherche n’a été fournie par les autorités chinoises pour en identifier la source exacte.
Les autorités chinoises n’ont fourni aucune information concernant l’enquête épidémiologique en cours sur le marché des fruits de mer de Wuhan où le virus est peut-être passé des animaux aux humains. Le marché de Wuhan a été fermé en janvier, mais depuis on ne sait toujours pas ce qui a été fait avec les animaux et si les autorités ont mené une enquête sérieuse avant la fermeture du marché.
Si ce commerce était soigneusement surveillé et réglementé, le risque d’émergence d’une maladie devrait être atténué, mais ce n’est pas du tout le cas. Ces animaux proviennent pour la plus part d’un commerce clandestin, ainsi les risques sont très important pour la santé, d’autant que l’ont ne connait pas la provenance de ces animaux. on ne sait même pas si ils proviennent de la chasse, d’élevages clandestins, parfois même exportés de l’étranger, dans quelles conditions ils sont tués, transportés …
Beaucoup de ses animaux sont destinés à la consommation, mais d’autres sont utilisées dans la médecine traditionnelle chinoise. C’est un vrai marché en Chine dont la valeur est estimée à 74 milliards de dollars, les autorités se sont engagés à réviser les lois régissant le commerce des espèces sauvages, mais les changement semblent se concentrer seulement sur les viandes provenant de la faune sauvage.
Depuis 2007, la plateforme Alibaba a pris des mesures pour retirer des plates-formes de shopping l’ivoire d’éléphant, l’os de tigre, la bile d’ours, la corne de rhinocéros, les écailles de pangolin et les nageoires de requin, autant dire que la panoplie de produits était variée et que l’ont part de loin.
Il va falloir un certain temps pour passer d’un système de commerce archaïque à une surveillance stricte et à une application stricte des règles. Cette semaine sur l’un des marchés de la ville de Guilin dans le sud de la Chine, des chats et des chiens étaient vendus pour leur viande tandis que des lapins et des canards étaient abattus directement sur le sol. Sur un autre marché de Dongguan, un vendeur a été photographié proposant des chauves-souris, des scorpions, des serpents, des lézards et d’autres animaux sauvages exotiques, alors que l’ont sait que certains de ces animaux étaient identifiés comme porteurs de coronavirus. ( source DailyMail )