Après un célèbre trois étoiles Michelin la semaine dernière, voilà donc un traiteur important de la place de Paris sur le grill du quotidien LIBÉRATION …
Après ces deux papiers qui dénoncent des écarts de langages ou des écarts à la législation sur le travail, le discours général sur le sujet devient tout de suite négatif, montrant du doigt les comportements des supérieurs dans tout le secteur des métiers de bouche.
Il ne faut surtout pas généraliser la situation, dans le plus grand nombre de entreprises du secteur, les salariés sont plutôt fidèles et satisfaits, mais bien évidemment (et surtout dans la période actuelle) on ne parle jamais de ce qui va bien…
Chacun doit balayer devant sa porte, il faut donc dénoncer les mauvais agissements, qu’il soient du côté des employeurs que des employés, et aussi citer les bons exemples et les multiplier.
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Deux employés de Potel et Chabot, dont l’un a déposé plainte, sont en arrêt de travail après des propos violents et discriminants d’un des chefs.
Si vous n’avez jamais assisté à la biennale des antiquaires, au dîner du Crif ou à un mariage de riches qataris, vous êtes probablement du côté de ceux qui ne connaissent pas Potel et Chabot. Ce traiteur de luxe créé en 1820 nourrit aussi, entre autres, les convives de Roland-Garros ou du Salon du Bourget. Détenue par Edmond de Rothschild et AccorHotels, l’entreprise, qui a des filiales à Shanghai, Genève, Londres ou encore São Paulo, a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de plus de 100 millions d’euros, avec un résultat net positif.
Pendant deux ans, Jérôme Cros y a travaillé comme chef de poste en pâtisserie. En arrêt depuis septembre, il accuse aujourd’hui l’entreprise de couvrir les agissements de certains membres de la brigade, dont le chef pâtissier, le champion du monde Marc Rivière.
«Il m’a poussé violemment»
Selon les courriers que Libé a pu consulter, le 2 juin, il alerte une responsable des ressources humaines : depuis septembre 2017, il est victime de harcèlement de la part de son responsable direct et d’un collègue. Il évoque notamment dans ce courrier des «remarques plus que douteuses en rapport avec [son] homosexualité […] Par exemple, quand l’un d’eux monte seul dans l’ascenseur avec moi, je suis gratifié de petites réflexions telles que « Je vais serrer les fesses, on ne sait jamais ».»
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