Les – Fake FOOD – ces fausses informations sur la nourriture dont il faut se méfier

  Article de Courrier International qui a retenu l’attention d’une des internautes de F&S … Les Fake Food ( fausse information concernant la nourriture ) se multiplient en Chine, une tendance qui pourrait bientôt arriver en Europe… Les géants de l’agro-alimentaire sur leur garde, car de fausses infos peuvent générer des baisses de ventes considérables et mettre certaines entreprises en difficultés…

Sur les réseaux sociaux dans le monde, on ne compte plus les corps étrangers trouvés dans la nourriture dont les photos font le buzz ou les fausses infos fabriquées de toutes pièces qui deviennent virales… 

Attention FAKE … lisez l’article ci-dessous de ce qui se passe en Chine, entre vrais et faux scandales alimentaires.

Santé. En Chine, vrais et faux scandales alimentaires se multiplient

Après les pastèques explosives et le lait maternisé à la mélamine, voici les algues en plastique ! En Chine continentale, les scandales alimentaires pullulent. Les canulars et les rumeurs aussi.

En février dernier, une vidéo de dix secondes montrant un cuisinier amateur découvrant un long ruban de plastique translucide dans le sac d’algues qu’il venait d’acheter a été diffusée sur Weibo, la populaire plateforme de microblogging chinoise. Déclinée en vingt versions différentes, elle a été vue 2 millions de fois, rapporte le site d’information Quartz. L’effet dissuasif a été instantané : en une semaine, les ventes d’algues ont chuté et leur prix de gros s’est trouvé divisé par deux, mettant en difficulté la société Fuguangjia Food, qui commercialisait ce produit.

Sauf que l’algue élastique en plastique translucide n’a jamais existé : il s’agissait d’un canular monté avec des algues tout ce qu’il y a de plus naturelles mais qui avaient dû longuement séjourner dans une eau un peu trop fraîche.

Rétablir la confiance

En Chine, les fake news à propos de fake food se multiplient, souligne Quartz. “Il est naturel que ce qui implique la santé et la sécurité soit ce qui touche le plus le public. Mais ce qui rend la Chine unique en son genre, c’est que nous avons beaucoup de problèmes de sécurité alimentaire”, reconnaît Zhu Ying, directeur de l’école de journalisme à l’université des études étrangères de Guangdong. “Alors les rumeurs sur ces questions se répandent toujours très rapidement.”

Le scandale du lait maternisé à la mélamine, en 2008, est celui qui a provoqué le plus d’émotion : plus de 300 000 nourrissons avaient été intoxiqués, six sont décédés, deux agriculteurs fautifs ont été condamnés à mort et des responsables administratifs ont été limogés. Depuis, en Chine continentale, beaucoup de gens préfèrent s’approvisionner à Hong Kong, au point de constituer des stocks et de provoquer des pénuries de lait en poudre de l’autre côté de la rivière des Perles.

“Autrefois, nous nous contentions de vendre des algues, explique Zeng Huaqing, le patron de Fuguangjia Food. Mais cette affaire nous a fait comprendre que parfois ce qui est primordial c’est d’éduquer les consommateurs et d’établir une relation de confiance.” En Chine, la partie est loin d’être gagnée pour les producteurs et les autorités sanitaires. D’avril 2015 à mars 2016, sur les 2 175 fake news repérées sur WeChat, signale Quartz, plus de 15 % concernaient des questions de santé et d’alimentation.

copyright : R. McGuire/Pixabay
 
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