Ils menacent d’engager des actions en justice qui pourraient coûter jusqu’à 40 milliards aux caisses publiques. Le secteur prévoit 85000 fermetures définitives d’ici la fin de l’année.
Plusieurs personnes se sont rassemblées aujourd’hui à Madrid afin de réclamer des moyens pour l’industrie de la restauration et de l’hôtellerie, mais aussi pour les boîtes de nuit très durement touchées par la pandémie.
Les exploitants sont venus de toute l’Espagne, ils se sont tenus à distance les uns des autres sur le parvis de la mairie de Madrid et la plupart portaient un masque rouge estampillé des mots « sauvons l’hôtellerie-restauration ». Ils brandissaient des pancartes indiquant leur région d’origine ou le nom de leur établissement.
Les exploitants dénoncent la stigmatisation injuste du secteur de la restauration et et des boîtes de nuit qui subissent les conséquences de l’empêchement d’exploiter : pertes économiques, licenciement de personnel et les dépenses engendrées pour se conformer aux conditions sanitaires.
Les pertes économiques sont considérables et les dettes générées pendant le confinement les a obligés à emprunter et même à hypothéquer leurs locaux pendant cinq ans. C’est toute la chaîne alimentaire qui est touchée, les fournisseurs, les éleveurs, les vignerons, les dommages collatéraux vont être gigantesques.
Les restaurateurs estiment que l’ont montre du doigt le secteur comme vecteur de contamination, alors même que ces dernières semaines le gouvernement central a mis en place les mesures les plus restrictives du pays dans leur métier, et que l’ensemble de la profession les respectent. Une injustice que toute la profession a du mal à accepter.