Tours en tête des villes les plus  » Junk-Food « , un paradoxe pour une ville où est implantée la Cité de la Gastronomie

 Allez un peu d’humour, et pour contre-balancer toute l’actualité sur la sortie du guide Michelin France  2019 savez-vous que dans le palmarès des villes qui sont le plus  » Malbouffe  » on retrouve aux trois premières places les villes de Brest, Bordeaux et Tours …

Rendez-vous compte, TOURS la ville de Charles Barrier, celle qui a vu naître les 3 étoiles Bruno Ménard et Guillaume Galliot, la ville qui a vu éclore le talent de Akrame Benallal, la ville de la Cité de la Gastronomie, est aujourd’hui une des villes où l’on mange le moins bien !

Lisons ci-dessous l’article du quotidien régional La Nouvelle république :

Paradoxe de la ville, Cité de la gastronomie, qui crée la surprise de se hisser dans le top 3 en nombre d’enseignes de restauration rapide.

Pour la quatrième année consécutive, l’équipe du site My-Pharma. info, spécialisée dans l’information santé-bien-être depuis 2013, a élaboré son classement des villes les plus « frappées » par la malbouffe en France, afin de voir « l’impact de la montée de la restauration industrielle, synonyme de prise de poids, cholestérol, hypertension, dans notre paysage urbain, notre culture gastronomique française et la santé de nos concitoyens… »
L’étude porte sur les 32 plus grandes villes françaises, dont Tours (classée en 26e position des villes les plus peuplées), en prenant en compte les seize plus importantes chaînes de restauration rapide présentes dans l’Hexagone : pas seulement les burgers, souvent premiers incriminées, mais aussi les pizzas, tacos et autres croissants industriels.

Vingt-cinq enseignesAvec vingt-cinq enseignes (quatre McDonalds, un Quick, un Burger King, un KFC, un Paul, une Brioche Dorée, un Domino’s Pizza, un Subway, une Mie Câline, un Starbucks, quatre O’Tacos, deux Balgelstein et un Speed Burger), par rapport à son nombre d’habitants (139.565), la cité ligérienne est passée de la 9e place, l’an dernier, à la 3e place, cette année, avec trois adresses supplémentaires.
Ce classement « des pires villes de France de la malbouffe », selon le site, n’inclut pas les kebabs « car il n’existe pas de listing consolidé. »
Tours, labellisée Cité de gastronomie, se retrouve donc dans le top 3, à égalité avec Brest et derrière Bordeaux (59 enseignes) et Metz (22).
Paris, avec 391 fast-foods, se classe 5e, avec 88 enseignes pour 2.190.327 habitants.
Effet métropole ? Ville étudiante ? De nouveaux modes d’alimentation plus rapides et moins protocolaires qu’un restaurant classique, tandis que, parallèlement se développent le bio, le végétarisme et le véganisme ? Les raisons semblent nombreuses.
« De plus en plus de fast-foods, mais de moins en moins de grandes tables », déplore Alain, quinquagénaire, gastronome en train de faire ses courses aux Halles, hier, qui regrette « cette galopade de la junk food, et le temps où Georges Pompidou s’arrêtait à Tours, pour manger au restaurant Charles Barrier, alors triple étoilé Michelin. »
« La faute aux 35 heures, qui ont fait que les chefs passent plus de temps sur leur planning que leurs fourneaux », déplore son copain Bernard.
« Il faut se poser les bonnes questions du succès de cette forme de restauration, avant que l’on ne se fasse tous bouffer par cette malbouffe », réagit Sylvie, trentenaire, qui reconnaît « aimer aller manger dans les bons restaurants de Tours, mais de temps en temps concéder un McDo à mes enfants, car ils aiment les burgers, les jeux et pouvoir sauter partout. »
A quelques pas, place du Grand-Marché, on trouve beaucoup de jeunes en train de passer commandes aux bornes du McDo…

 

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