Re-qualifier cette crise sanitaire en état de catastrophe naturelle (comme pour les inondations, coulée de boue, sécheresse, tremblement de terre…) permettrait aux entreprises assurées (et ayant souscrit l’option de garantie concernée) d’obtenir une compensation de leur perte d’exploitation, ce qui permettrait de passer ce cap terriblement difficile pour la profession.
Les assureurs n’osent pas lever le bout de leur nez ( retrouvez l’article de France Bleu ci-dessous )
Cela fait plus de trois semaines que les bars et restaurants sont fermés. Pour combien de temps encore ? Le secteur redoute que certains commerces ne s’en remettent financièrement. Le président des métiers de la restauration était l’invité de la matinale, jeudi, sur France Bleu.
Eux aussi sont confinés, chez eux. Spectateurs impuissants, les restaurateurs n’ont eu d’autres choix que de baisser le rideau, sans savoir dans combien de temps ils pourront rouvrir leur commerce.
C’est une catastrophe économique pour le secteur
Bars, brasseries, restaurants, partout en France, tous sont fermés regrette Hubert Jan, le président de l’UMIH restauration (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie). « C’est une catastrophe pour le secteur, le plus touché économiquement ». Les gérants ont dû encaisser le coup, « après le choc d’une annonce brutale un soir à 20h », imposant la fermeture des restaurants quatre heures plus tard. « Cette mesure d’immédiateté a été terrible. Surtout dans cette période où les trésoreries sont au plus bas. Je vous laisse imaginer les catastrophes économiques qui vont pouvoir arriver » déplore Hubert Jan.
Les assureurs n’ont pas levé leur nez
« Beaucoup d’établissements auront du mal à s’en relever » prévient le président de l’UMIH restauration qui constate que des des « difficultés à construire des dossiers bancaires ». Il pointe également du doigt les assureurs : « ils auraient dû être présents, autour de la table, à Bercy, mais dès la première heure, ils n’ont pas levé leur nez. Or on ne peut rien faire sans leur accord. »
Hubert Jan regrette l’absence de mesure coercitive du gouvernement et dénonce l’aide « misérable » de 200.000 millions d’euros qu’il a proposé : « Qu’est ce que c’est pour les assureurs… ?! » « Il y a des gens qui vont mourir économiquement parce que d’autres n’auront pas été présents pour les aider » conclut-il.
Voir les commentaires (1)
Laissez les catastrophes naturelles de côté. Pourquoi Macron a appelé cela une guerre. C est exclu dans les contrats d assurances. Il est bien obligé de défendre ceux qui l ont soutenu depuis le début de sa campagne. Lorsque la perte
D exploitation est acquise elle doit intervenir sur une marge brute redéfinie et adaptée. Également des remboursements de primes durant la pandemie car les risques sont quasi nuls et les primes sont acquises aux assureurs. De toute manière l assurance fonctionne par répartition et les bénéfices ne sont jamais distribués grâce aux leviers de provisions.