L’acquéreur est un chef étoilé au Michelin qui compte bien « égayer » 2022 avec ce spécimen payé son pesant d’euros, 129 000 soit 16,9 millions de yens.
Les enchères se sont envolées, mais pas autant que lors de vente de 2019 qui a vu un thon emporté pour plus de 333 millions de yens. La pandémie touche les secteurs, même cette vente traditionnelle exceptionnelle est impactée par la Covid.
Une armée de poissonniers, de restaurateurs s’est rassemblée pour suivre ces enchères. La première raison, acquérir le thon le plus cher au monde est gage de porte-bonheur. Deuxième raison, le buzz qui se fait autour de l’acquéreur qui s’offre ainsi un belle et chère, très chère campagne de pub. Troisième raison : acquérir ce thon est un moyen « d’égayer » la carte des restaurants.
Le thon vedette de la vente est un superbe spécimen pêché dans la région d’Aomori (nord du Japon), réputée pour la qualité de son thon. Les heureux acquéreurs sont Onodera Group, un restaurateur de sushis étoilé au Michelin, et à Yamayuki, un grossiste japonais.
Sitôt les enchères terminées, le thon a été livré à un restaurant géré par Onodera, dans le quartier chic d’Omotesando à Tokyo, pour y être publiquement découpé en tranches et en filets. Sous les flashs et caméras.
« J’ai participé à la vente aux enchères dans l’espoir d’obtenir le thon le plus cher, considéré comme de bon augure, et de le servir à nos clients pour égayer un peu leur année à venir, même si notre monde reste marqué par la pandémie », a déclaré à l’AFP le chef Akifumi Sakagami. Ce thon sera proposé sera proposé aux clients à la fois au Japon et dans les restaurants de l’entreprise à l’étranger, notamment à Hawaï, New York et Los Angeles, a-t-il ajouté.