Suisse – Disparition du chef étoilé Jean-Claude Wicky – Son histoire pour s’en souvenir !

Suisse – Disparition du chef étoilé Jean-Claude Wicky – Son histoire peut-être celle de nombreux cuisiniers pour s’en souvenir !

Il était l’un des chefs emblématiques de la région des trois frontières, notamment pour avoir été le Chef longues années durant de l’emblématique restaurant Stucki à Bruderholzde puis du Cheval Blanc restaurant de l’Hôtel des Trois Rois à Bâle ! Une carrière qui l’aura placé sous le feu des projecteurs et des étoiles mais aussi un drame humain car derrière la récompense ultime et tant attendu se cache en réalité un travail acharné l’ayant conduit au Burnout…

Ceci pour rendre un dernier hommage à ce chef Alsacien de 54ans disparu trop tôt mais aussi pour rendre hommage à tous les cuisiniers qui exercent leur profession avec un niveau d’exigence extrême qu’ils ne laisse souvent pas transparaitre en dehors de leur cuisine. La beauté du métier 

(traduction du Suisse Allemand article de la Basler Zeitung)

Jean-Claude Wicky n’a jamais oublié ses meilleures années au restaurant Stucki à Bruderholz ! Il y entra à 28 ans seulement après avoir terminé son apprentissage en Alsace et travaillé dans divers établissements de Bâle et du Tessin. Il trouva en Hans Stucki, un modèle et un «père spirituel» et c’est après la mort de Hans Stucki en 1998, qu’il a contribué à écrire les recettes du livre « Hans Stucki » qui fut un véritable succès. Jean-Claude Wicky promu chef de cuisine et est resté cinq ans à ce poste avant de prendre les rênes de l’hôtel Les Trois Rois à Bâle. Ses talents de cuisinier ont été loués, mais la pression, les longues heures de travail et la pression des étoiles on eu raison de lui, le conduisant à un burn-out.

Afin de pouvoir consacrer plus de temps à sa santé et à sa famille, il est passé d’un restaurant gastronomique à une maison de retraite de Therwil dans le région de Bâle. Des horaires de travail réguliers clients reconnaissants, cela lui semblait être une bonne chose à ce moment-là.

Mais Jean-Claude Wicky a voulu retrouver sa créativité de sorte qu’il a pris le poste de chef cuisinier de ce qui était alors le tout nouveau Club privé de Bâle en 2014. Rétrospectivement, il ne pouvait pas dire pourquoi il n’était pas vraiment heureux là-bas mais en tout cas, il est parti après deux ans. Comme il l’a dit il, il a regretté cette décision.

Il voulait cuisiner, mais ressentait aussi le besoin de passer plus de temps dans chez lui, dans le jardin et avec sa fille. Cela le tourmentait si bien que des amis avaient remarqué qu’il était très inquiet psychologiquement malade… Le fait est que ses meilleures années sous Hans Stucki ne l’ont jamais quitté ! Quand je lui demandais de raconter des anecdotes sur Hans Stucki, il se mettait à rire de bon cœur en repensant à toutes ces expériences. Il pleuré la perte de son ancien patron, Hans Stucki a dû partir trop tôt, répétait-il.

Maintenant, il est décédé. À l’âge de 54 ans…

Foto de couverture : Nicole Pont

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