Samedi 29 février 2020, place Bargemon, 17 heures, artisans et producteurs, écaillers locaux et vignerons proposeront leurs produits à déguster sur des grandes tables partagées. L’occasion de vous régaler face au Vieux-Port, en musique et éco-responsabilité ! Une « Oursinade Marseillaise » géante au bord de l’eau , à deux encablures de port, à deux pas de l’Hôtel Dieu sous le regard bienveillant de La Bonne Mère. Une jolie manière de faire la fête, de déguster des oursins, boire des coups, avec modération, découvrir les vins de Provence. Un premier rendez-vous populaire follement insolite, furieusement festif, en musique comme dans une guinguette. Sur la place, on y mange on y boit le petit vin blanc sous la tonnelle ou sous le bleu du ciel, on y rit, on y danse au son d’un orchestre endiablé, comme dans un bal au bord de l’eau.
Écaillers (Camargue coquillages, Pierrot coquillages, Les sardines Marseillaises, Les délices de Mamie Monnier, Le Repaire, Le cabanon Marseillais) et vignerons des Bouches-du-Rhône (Domaine de Naïs, Domaine des Ouillères, Hostellerie des vins de Rognes, Domaine des Diables, Mas bleu, Cellier d’Eguilles, Cellier lou bassaquet, Chez Gaston…) viendront célébrer les fruits de mer fierté du département : moules de Carteau, huitres de Camargue… et oursins de la Côte Bleue.
L’oursin, la star des coquillages, iodé à souhait, goûteux, bon, beau. Ne vous fiez pas à son armure de piquants, derrière cette apparence rude se cache un fragile rond comme une bille, doté de langues de couleur qui transforment n’importe quel plateau, n’importe quel plat en moment de goût et de ravissement. Ses piques peuvent agresser si vous marcher dessus, elles sont ses dizaines de pattes qui lui permettent de se déplacer. Il faut l’apprivoiser ! Quand on l’ouvre, le spectacle est flamboyant et parfumé, la mer à portée de nez et de bouche. Cru il est sublime. N’oubliez pas, les oursins sont toujours sauvages et fragiles (leur pêche est réglementée).
Selon Marcel Pagnol, « si l’on jugeait les choses sur les apparences, personne n’aurait jamais voulu manger un oursin ». Il n’est pas facile de le pêcher ni de le choisir, on ne peut deviner s’il sera plein ou pas. Il garde le mystère, c’est un vrai sauvage : personne en Méditerranée n’a encore réussi à le faire se reproduire. Il faut donc aller le «cueillir» sur les rochers et piquer des piqures douloureuses, en veillant à préserver l’espèce.
Consommation modérée préconisée, le consommer nu et cru, sur un bout de pain frais, croustillant et une lichette de beurre ou à la coque, avec un œuf de caille cassé dedans et trois mouillettes, mais pas plus de 5 minutes au four pour ne pas dénaturer son parfum délicat.
L’OURSINADE MARSEILLAISE – 29 FEVRIER – de 11h à 17h – Place Bargemon – Marseille 2è.
Possibilité de déjeuner sur place dans une ambiance iodée et festive tout au long de la journée. www.mpgastronomie.fr