Nous aimons, vous adorez le tiramisu, cette pâtisserie addictive qui a depuis longtemps franchi les frontières de l’Italie, est sortie des trattorias pour s’installer sur les cartes des restaurants italiens ou pas, trouver sa place dans des livres de recettes et avoir son championnat du monde. Tiramisu – littéralement « tire moi vers le haut » – un nom doux, onctueux, mousseux, moelleux, pour un dessert de rêve, revigorant qui aurait été créé dans les années 1950 dans un restaurant fréquenté par des montagnards et promeneurs qui auraient acec cette exquise douceur repris de la hauteur. Un nom-voyage qui nous entraine en quelques lettres au plus profond de la Botte, au coeur de l’Italie.
Le dessert est certes italien mais le meilleur tiramisu du monde est lyonnais ! Il est signé par un chef pâtissier lyonnais, Nabil Barina, de La Maison, restaurant dans le quartier de Gerland, au coeur de Lyon. Dimanche dernier, le pâtissier a discuté à Milan, l’épreuve devant 23 autres adorateurs et faiseurs de tiramisu.
Le 2ème gagnant est le Japon représenté par Kirara Kishibiki, lauréate du tiramisu « innovant »,
le 3è sur le podium est la Suisse et son pâtissier Gianluca Florentino, lauréat du tiramisu « classique ».
Cette édition est la première du concours organisé par la Fédération internationale de pâtisserie, dans le cadre du salon Host Milano.
Les candidats devaient réaliser le tiramisu en deux versions : avec un diamètre de 20 centimètres et sous forme de portion individuelle d’exposition. Respecter les fondamentaux de la recette, sans ajouter d’autres ingrédients aux élémentaires, œuf, mascarpone artisanal, sucre, cacao, café corsé-serré et biscuits à la cuillère, de préférence les savoiardi, comme nous l’enseigne François-Régis Gaudry sans son livre « On va déguster l’Italie« .
Libre à eux de réviser, revisiter la recette « qui remonte le moral et le corps » ou livrer une version classique du tiramisu. Le vainqueur Nabil Barina n’a pas choisi et a présenté les deux versions,
A l’issue du concours, Roberto Lestani, président de la FIPGC, a commenté que : « La confrontation de tant de cultures différentes avec ce super-classique de la pâtisserie italienne nous a offert des créations et des interprétations aussi originales que délicieuses »,