Le Fooding, le guide qui déménage la scène culinaire a soufflé ses 20 bougies en 2020, avec un invité non invité, un invité clandestin, un virus baptisé  » connardovirus » par l’équipe infernale de la rédaction du plus déjanté des guides. Restera t-il déjanté, différent, « sérieux, sans esprit de sérieux » ? Oui assure Le Michelin qui est passé par la case « j’achète » et désormais possède 100% du  guide. Le Guide rouge « poursuit sa stratégie de croissance dans le secteur de l’art de vivre et de la recommandation de bonnes adresses ». Le Fooding créé par Alexandre Cammas et Marine Bidaud appartient désormais au leader mondial du pneu, qui a confirmé sa volonté de continuer « de développer le Fooding, dans le respect de l’esprit insufflé depuis sa création avec pour priorités la poursuite de sa digitalisation et le renforcement de sa dimension magazine » et assureque l’entité conservera sa marque de fabrique, son indépendance éditoriale et ses propres sélections.

La nouvelle gouvernance se met en place. Alexandre Cammas quittera définitivement le navire en avril prochain, il reste jusqu’à cette date directeur éditorial, un nouveau président est arrivé,  Frédéric Radigué, et le nom de la nouvelle rédactrice en chef vient d’être dévoilé, Elisabeth Debourse. Elle prend la tête rédactionnelle de la folle équipe du Fooding, des femmes et des hommes passionnés de food, des aventuriers un peu déjantés, follement sympas, furieusement créatifs et impertinents, une tribu de joyeux drilles  jamais à court d’idées et d’audace pour mettre en avant les nouveaux trublions de la scène culinaire. 

La nouvelle rédactrice en chef est journaliste, bruxelloise, et promène sa plume alerte dans la presse magazine francophone et a prêté sa voix au Podcast  Salade Tout, a lancé une newsletter   Mordant dans laquelle elle décortique avec appétit, curiosité et gouaille le contenu des assiettes et l’acte de manger. Dès le 1er février, elle rejoint la Fooding Machine. Sa mission, avec son équipe, développer les contenus éditoriaux print et digitaux, trouver les spots, les adresses inédites irrésistibles, le chou le plus chou, la cave d’Ali Baba, ratisser la France entière pour dénicher, découvrir ces oubliés des autres guides, continuer à célébrer les femmes cheffes, la street food, la création et l’audace, sortir de l’ombre les chefs qui signent des cuisines d’auteur, créer des événements, unir, rassembler des cheffes et des chefs, pas forcément barbus et tatoués mais sincères, responsables et engagés véritablement.

instagram.com/elisabethdbrs