Le 5 février dernier, de nombreuses voix ont souligné la faible présence des femmes au palmarès du guide Michelin 2018, questionnant la médiatisation des cheffes.
Où sont donc les femmes cheffes ? Partout où l’on se donne la peine de considérer la cuisine dans son ensemble, avec ses tables populaires, ses cantines du déjeuner, ses établissements élégants, ses fermes-auberges, ses restaurants végétariens ou de cuisine du monde. Moins médiatisées parce que moins présentes en haute cuisine (et encore faut-il s’entendre sur ce terme), les femmes sont moins reconnues en tant que cheffes. Nombre de chefs citent avec bienveillance le savoir-faire de leur mère et grands-mère, il est désormais plus que temps de reconnaître et d’affirmer le travail des femmes dans le milieu de la gastronomie.
Une meilleure représentativité
S’il existe à l’international des associations — Women Chefs and Restaurateurs vient de lancer RestaurantHer, une plateforme qui référence les cheffes aux Etats-Unis —, un événement dédié (le Parabere Forum, dont la 5ème édition s’est tenue début mars à Malmö en Suède), il n’existait pas d’initiatives valorisant le travail des femmes qui font de la cuisine leur métier en France.
Cette liste a vocation à être mise à la disposition du plus grand nombre. Puisque la gastronomie est plurielle, une meilleure représentativité du secteur est nécessaire : il nous appartient désormais à tous et toutes d’aller à la rencontre de ces cheffes.
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