Cette réception demande de l’organisation, tout d’abord concevoir le menu, le travail se fait entre le chef de cuisine du restaurant Fouquet’s Paris, Bruno Guéret, et le chef Pierre Gagnaire trois étoiles associé au restaurant et Samuel Faure, le « grand ordonnateur des César ». « Il goûte tous les plats et décide. On ne fait jamais dans l’extravagance, mais il faut que le repas soit de qualité » explique Pierre Gagnaire au quotidien 20 Minutes.
Samedi, il n’y avait pas de place pour le doute. » Le banquet, c’est un vrai exercice pour un cuisinier, Il faut que tout arrive chaud, rapidement. C’est aussi compliqué que dans le film Le sens de la fête ! » rajoute le chef Pierre Gagnaire.
Une répétition générale pour la soirée des César qui aura lieu le 2 mars prochain
Mais, de l’aveu de tous, le déjeuner des nommés, c’est de la rigolade. Le vrai enjeu, c’est la soirée après les César, durant laquelle le restaurant accueille pas moins de 750 personnes. « Nous nous installons sur le trottoir pour gagner de la place, enlevons les tables et les chaises pour installer des grandes tablées. Pour l’occasion, quarante élèves d’une école hôtelière de Normandie viennent en renfort. » explique Geraldine Dobey, la responsable de salle.
Et, côté ambiance, c’est aussi différent. « Les vedettes sont encore plus indisciplinées le soir des César parce qu’elles se relâchent après une longue soirée » rajoute le chef.
» On est prêt vers 19h-20h, et on attend tout le monde jusqu’à environ 1h du matin, et on doit tout leur servir en trois quarts d’heure, c’est un gros coup de feu ! » Qui se termine vers 4h du matin, quand toute l’assemblée part à l’after et qu’on change d’équipe au Fouquet’s pour que tout soit prêt pour le petit-déjeuner…