Christian Le Squer se livre sur un échec qui tout jeune lui a fait prendre conscience que la concentration n’était pas un vain mot dans ce métier de chef, où la précision est essentielle pour arriver à éviter les erreurs qui parfois peuvent être lourdes de conséquences.

 » Tout commence toujours par un échec. Je m’en suis souvenu lors d’un déjeuner avec mes amis de Konbini dans la toute nouvelle Cour étoilée du George V. Une terrasse où nous vous servons mes plats, et ceux des chefs étoilés David Bizet et Simone Zanoni, à ciel ouvert.
Tout commence par un échec. Moi, par exemple, j’ai raté mon concours de MOF. Pour la raison la plus bête du monde… J’ai salé ma tarte tatin aux pommes, au lieu de la sucrer.
Je crois que je ne l’oublierai jamais, tellement j’ai été vexé.
Je suis immédiatement allé voir mon Chef au Ritz, où j’étais sous-chef, pour lui remettre ma démission. Je me sentais indigne de rester à son service.
Puis j’ai été embauché comme Chef au Café de la Paix. Et là, j’ai mis les bouchées doubles. A 39 ans, j’avais obtenu mes deux étoiles. Et je n’ai plus jamais raté ma tarte tatin. «  indique le chef sur son compte Facebook.

Le chef trois étoiles qui ne manque pas d’humour, s’est aussi mis en scène pour envoyer un petit message vidéo à ses abonnés de Twitter … remerciant les 200 000 abonnés sur son compte Twitter, un cap important en terme de communauté internet et réseaux sociaux.

Vous êtes plus de 200 000 à me suivre ! Un tout grand merci à vous ! pic.twitter.com/hpMoIrDvvA

— Christian Lesquer (@ChefLeSquer) 22 juin 2017