Petits-déjeuners gratuits et repas à la cantine à 1 euro – Est-ce une bonne idée ?

  Petits-déjeuners gratuits et cantine à 1 euro, l’État et les Communes prendront en charge 3,50 euros, cette démarche de solidarité est-elle une bonne idée ? 

Le débat est ouvert :

Cette aide de petit-déjeuner va t’elle déresponsabiliser les parents, qui n’auront plus à se charger du petit-déjeuner ?

Le fait de ne pas cibler les élèves qui en ont besoin pas souci d’équité, risquent de faire que certains enfants prendront deux fois le petit-déjeuner, avec donc risque d’obésité.

Souvent la cuisine dans les cantines n’est pas très bonne, donc nous aurons beaucoup de gaspillage, indiquent des acteurs du secteurs.

Verser les aides aux parents directement démontre que les aides seront souvent utilisées à autre chose qu’aux repas des enfants… c’est donc une bonne décision, indiquent certains prestataires de la restauration rapide.

Les deux mesures, issues du plan national de lutte contre la pauvreté présenté par Emmanuel Macron en novembre dernier, vont être instaurées progressivement dès la fin du mois.

La secrétaire d’État auprès de la ministre de la Santé, Christelle Dubos, a annoncé ce dimanche le lancement des petits-déjeuners gratuits pour les élèves des quartiers défavorisés dans huit académies, test à partir du 17 avril, avant leur généralisation en septembre.

Parallèlement, « la cantine à 1 euro » sera elle lancée « d’ici à fin avril », selon son cabinet. « Les communes qui s’engagent recevront une aide de l’État de 2 euros par repas, sachant qu’il coûte en moyenne 4,50 euros. Ça concernera jusqu’à 10. 000 communes », précise Christelle Dubos dans une interview au Journal du Dimanche (JDD).
    
Concernant les petits-déjeuners gratuits, promis dans le cadre d’un plan annoncé par Emmanuel Macron en septembre, le calendrier est plus précis : « le 17 avril, avec Jean-Michel Blanquer, nous annoncerons leur mise en place dans huit académies test : Amiens, Toulouse, Montpellier, etc. Puis, en septembre, sur tout le territoire », selon la secrétaire d’Etat.

« Dans les zones défavorisées, un enfant sur dix arrive en classe le ventre vide. Il n’a donc pas les mêmes chances d’apprentissage qu’un camarade qui a le ventre plein. Mettre en place le petit déjeuner à l’école, c’est une mesure de bon sens qui s’attaque aux racines des inégalités », commente Christelle Dubos.
    
En septembre, le président de la République avait annoncé la « stratégie nationale » de lutte contre la pauvreté, doté de 8,5 milliards d’euros. Parmi les mesures promises, la cantine à un euro, le petit-déjeuner gratuit, mais aussi le revenu universel d’activité (RUA) qui fusionnera « le plus grand nombre possible de prestations », du RSA aux aides au logement, et dont « l’État sera entièrement responsable », avait-il dit.

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