La « Vallée de la gastronomie » s’inscrit dans un périmètre bien délimité, à 45 minutes de voiture maximum des autoroutes A6 et A7 qui descendent vers le sud, le long de l’historique « route des vacances » des nationales N6 et N7. Ces routes traversent notamment des régions de vignobles dans lesquelles des activités seront proposées autour de la gastronomie et du vin, le parcours s’articule notamment autour des Cités internationale de la gastronomie de Dijon, prévue pour 2021, et de Lyon, qui ouvrira à l’automne. Initiée dès 2016, la « Vallée de la gastronomie » entend attirer une « clientèle mondiale ».
Le projet, financé par les trois régions Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côtes d’Azur et Bourgogne Franche-Comté, compte une centaine d’ »offres gourmandes» estampillées «Vallée de la gastronomie». Les trois régions ambitionnent d’élargir le panel d’offres d’ici 2025.
Parcours découverte autour de la truffe, de la culture viticole en biodynamie, spéléo-oenologie en Ardèche … tout est fait pour permettre la rencontre des touristes et des producteurs locaux.
Les régions visent des retombées économiques très fortes, l’offre ne sera pas élitiste confirment les responsables économiques locaux, le coût proposé ouvrent sur des des expériences allant de 0 à 600 euros. Chaque année, l’axe routier entre la capitale de la Bourgogne, Dijon et Marseille draine 25 millions de voitures. Les trois régions ciblent aussi leurs propres habitants en les invitant à « redécouvrir les produits locaux ».
Le coût de l’initiative n’a pas été précisé, mais elle demande de communiquer largement en France et à l’international. En 2017, le Conseil économique, social et environnemental de Bourgogne Franche-Comté se demandait «si le choix de la Région de s’investir dans ce dossier est réellement stratégique», évoquant alors un projet à 19 millions d’euros.
Une idée du programme proposé aux touristes :